Veuillez retrouver ici le bulletin de la délégation AFMD 49. N°39, Août 2012
http://blog-fondation-memoire-deportation.blogspot.fr/2012/09/lecho-de-lafmd-49.html
"Plus jamais ça!"
L'AFMD vous invite à une projection-débat sur la mémoire de l'internement des Tsiganes, vendredi 28 septembre à 18h30 à la médiathèque "Voyelles" de Charleville.
Il y a cent ans, en 1912, était institué pour les Nomades le carnet anthropométrique, comportant des informations jusqu’alors réservées aux criminels ; il ne sera supprimé qu’en 1969.
Par le décret du 6 avril 1940 de la République finissante, les Tsiganes, soupçonnés d’espionnage, deviennent des voyageurs assignés à résidence.
Les Allemands imposent bientôt l'internement dans des camps : 25 camps existent en août 1940. Ce sont des camps improvisés, gérés par Vichy. Les familles se retrouvent dans le dénuement le plus complet. Les conditions de vie sont lamentables, dans des forts, des gares abhttp://afmd08.over-blog.com/article-autour-du-film-des-francais-sans-histoire-110073155.html
2012 : Le Mémorial du camp de Drancy, qui sera inauguré aux abords de la cité de la Muette, achèvera un cycle commémoratif commencé dans l’immédiat après-guerre, d’abord à l’échelle restreinte de la municipalité et d’une association d’anciens internés, puis à l’échelle du pays.
De nouveaux enjeux mémoriels sont maintenant posés (et affirmés) par cette muséification d’un lieu de vie qui n’a pas d’équivalent en France.
Ainsi, des dizaines de documents iconographiques, des centaines de pages de correspondance clandestine écrites par des internés à leurs familles ont été exhumés, et pour beaucoup, sont parvenus au Mémorial de la Shoah. Echappantà la censure, de par leur nature de source clandestine, ces documents jusqu’alors inconnus offrent un regard totalement nouveau au sujet du fonctionnement du camp de Drancy, des relais de décision entre les Allemands, Vichy et l’administration juive internée, mais aussi des manières de penser, de sentir et de voir au sein de la masse des internés.
D’autres témoins, morts en déportation, ont laissé un certain nombre de journaux qui ont été publiés grâce à l’opiniâtreté de Serge Klarsfeld. C’est lui qui, en 1991, édite le récit de Noël Calef, publie en 1999 les journaux de l’avocat François Montel, responsable juif du bureau administratif du camp, de janvier à avril 1942, et de son successeur jusqu’en juin 1943, Georges Kohn. Des lettres et journaux ont encore été exhumés au cours de la dernière décennie du 20e siècle et de la première décennie du 21e siècle.
Il en va ainsi du journal écrit en détention par le dentiste Benjamin Schatzman, déporté à Auschwitz en septembre 1942 et père d’Evry Schatzman, le fondateur de l’école française d’astrophysique. Plus récemment a été retrouvée une partie de la correspondance partiellement clandestine adressée à son épouse par Zacharie Mass, médecin roumain de Maisons-Alfort, interné à Drancy d’octobre 1941 à juillet 1943.
Nous proposons ainsi un récit de l’histoire du camp de Drancy fondé sur des sources en grande partie inédites ou jamais exploitées. Ce récit est intimement mêlé au présent.
Michel Laffitte
Pour l’année 2012-2013, le jury national a arrêté le thème suivant :
« Communiquer pour résister » (1940-1945).
Bulletin officiel n°24 du 14 JUIN 2012
Les sites des principales Fondations de mémoire et d’histoire peuvent vous aider :
Fondation Charles de Gaulle
Fondation de la France Libre
Fondation pour la mémoire de la Déportation
Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Fondation de la Résistance
Actualité, Mar 18 septembre 2012 Le lundi 1er octobe à 14h à l'auditorium de l'Hôetel de Ville de Paris (5 rue Lobau),l'association Ciné Histoire projetteraJuin 40, laRépublique meurt à Bordeaux, film de Noël Alpi inspiré du livre de Gérard Boulanger (A mort la Gueuse!)portant sur les trois journées des 15,16 et 17 juin 1940 qui virent la chute de la troisième République. Renseignements et réservations auprès de Nicole Dorra:nicoledorra@gmail.com |
Michel Cavaillès n'est plus. Il s'est éteint vendredi dernier, dans sa 91e année. Ancien déporté résistant, Michel Cavaillès était officier de la Légion d'honneur et titulaire de la médaille militaire, de la croix de guerre avec palme, de la croix du combattant volontaire résistance, de la croix du combattant volontaire, de la médaille de la déportation et des palmes académiques.
Il était également le président de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP). Une fédération qui compte une section à Jonzac, dont il fut le secrétaire (en 1968) puis le président (depuis 1981). Il fut aussi le secrétaire départemental puis le président de la FNDIRP 17. L'instance nationale, il l'intégra en 1972 au sein du cons
http://www.sudouest.fr/2012/09/14/la-disparition-de-michel-cavailles-820374-1368.php
Editorial
Attaché à la préservation de son patrimoine, qu’il soit naturel, culturel ou historique, le Département du Rhône a souhaité réhabiliter la maison du docteur Dugoujon dont il est propriétaire depuis 2007.
Ce lieu hautement symbolique fut le théâtre funeste d’un des épisodes clés de la seconde guerre mondiale, puisqu’y furent arrêtés Jean Moulin et sept autres résistants. Des hommes qui se sont engagés, au péril de leurs vies, et qui ont lutté pour préserver les valeurs de liberté et de démocratie qui sont encore les nôtres aujourd’hui.
C’est pourquoi notre collectivité a eu la volonté d’en faire un lieu de mémoire ouvert à tous et plus particulièrement aux scolaires. Car il est indispensable que l’Histoire appelle les jeunes générations à garder l’esprit critique et à rester vigilant pour faire vivre nos valeurs républicaines.
Michel MERCIER
Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés
Président du Conseil général du Rhône
Le 21 juin 1943
Après l’arrestation à Paris du Général Delestraint, chef de l’Armée secrète, Jean Moulin souhaite au plus vite réorganiser la Résistance. Une réunion de l’état-major, regroupant les chefs de file des mouvements résistants, est alors prévue, le 21 juin 1943 à Caluire, dans la maison du docteur Frédéric Dugoujon.
C’est dans cette maison que les nazis arrêtent Jean Moulin, Emile Schwartzfeld, Raymond Aubrac, André Lassagne, Bruno Larat, Albert Lacaze, Henri Aubry et René Hardy.
Un lieu de mémoire
La maison du docteur Dugoujon est une trace vivante de la résistance à l’occupation nazie.
Aujourd’hui lieu de mémoire, la maison a été réhab
http://www.memorialjeanmoulin-caluire.fr/fr/Landing-pages/Presentation-du-memorial-de-Caluire
A l'occasion de la 29e édition des journées du patrimoine les 15 et 16 septembre 2012 consacrées aux "Patrimoines cachés", les hauts-lieux du patrimoine gaullien ouvrent leur porte au public :
Les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis vous invitent le samedi 15 septembre à une journée de découverte des archives et des traces de la répression des Résistants durant la Seconde Guerre mondiale.
Matinée : visites du bâtiment des Archives
Voici l’occasion de pousser les portes du bâtiment pour une visite des locaux de travail et de conservation des Archives, habituellement inaccessibles au public. Nous vous réservons un moment privilégié pour rencontrer les archivistes qui gèrent ces fonds et découvrir des documents protégés, patrimoine souvent peu exposé.
Rendez-vousle matin pour une visite guidée aux Archives départementales à 10h, 10h30, 11h, 11h30 et 12h.
Après-midi : la répression des Résistants durant la Seconde Guerre mondiale Séance dédiée à la mémoire de Pierre Serge Choumoff, résistant, interné au fort de Romainville, déporté à Mauthausen, historien de la déportation.
14h : conférence de Thomas Fontaine, doctorant de l’université Paris 1, sur : "les graffiti de résistants internés au fort de Romainville (1940-1944) : la question des traces et des archives", à l’occasion de la parution de l’ouvrage Graffiti de résistants. Sur les murs du fort de Romainville, 1940-1944 co-écrit par Thomas Fontaine, Sylvie Zaidman et Joël Clesse, 2012, Département de la Seine-Saint- Denis/édition Libel.
15h : projection commentée de rushes de la visite de Pierre Serge Choumoff, au fort de Romainville (2007), sur les évasions du fort et les 46 otages fusillés au Mont- Valérien le 21 septembre 1942.
16h : exposition de documents d’archives papier sur la répression (dossier « Manouchian », fonds du Parti communiste français, dossier « affaires judiciaires Gagny », versement de la sous-préfecture de Pontoise).
Merci de réserver auprès de abanbuck@cg93.fr avant le 12 septembre.
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis 18, avenue du Président Salvador-Allende 93000 Bobigny
01 43 93 97 00 (Anaïs Banbuck) http://archives.seine-saint-denis.fr/
Samedi 15 et dimanche 16 septembre 2012
vernou la celle se souvienten association avec l’AFMD-77
Hommage à René Bussy, déporté à Auschwitz le 6 juillet 1942, pour le 70e anniversaire de sa déportation et du convoi dit des « 45000 »
Exposition : samedi et dimanche 10h-18h
Conférence-débat : samedi 15h L’histoire des 45000, avec Claudine Cardon, historienne, auteur de « Triangle rouge à Auschwitz », et les représentants de l’association « Mémoire vive »
Théâtre : samedi 2
http://www.afmd.asso.fr/DT-77-Vernou-La-Celle-se-souvient.html