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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 19:20
dimanche 28.02.2010, 05:04 - La Voix du Nord 
 Paul-Laine.jpgLa responsable du musée, Paule Laine, a guidé les élèves parmi les richesses historiques des salles.
| AVESNES-LES-AUBERT |

Des élèves de troisième du collège Paul-Langevin ont visité le musée de la Résistance à Denain. ...

Ce déplacement - sur la base du volontariat pour les collégiens et leur professeur d'histoire Ingrid Duva - entrait dans le cadre de la préparation au concours de la Résistance. « J'ai souhaité faire cette visite pour que les élèves ....

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Cambrai/actualite/D_Iwuy_a_Solesmes/2010/02/28/article_une-visite-enrichissante-et-emouvante-au.shtml

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 19:14

     Association des Déportés et Internés Résistants et Patriotes de la Vienne

 

 


                                                                       Migné-Auxances le 22 février 2010

                                                                                                  

                 FNDIR                                                                          Jean AMAND

               FNDIRP                                                                       Président départemental

             11 rue du Cognet                                                                           3 rue de la Belletière

            86100 Châtellerault                                                                        86440 Migné-Auxances

             tél. 05 49 51 72 51                                                                           05 49 51 72 51

             Comité d'honneur                                                             à,

             ANGELI Georges

                CROCHU Jacques

                DRAPEAU Jean

                LAVILLE Jeanne                              Monsieur le Maire, Messieurs les conseillers municipaux

                MATELIN Janine                                              de Coussay les Bois,         

                ROCHER Jean

                VENOT Hélène            

                                           

La FNDIRP de la Vienne a pris connaissance d'une décision de votre conseil municipal acceptant qu'une plaque soit apposée à Coussay les Bois, à la mémoire des soldats de l'armée nazie d'occupation exécutés en septembre 1944.

Notre association, porteuse de la mémoire de toutes les victimes du régime hitlérien, vous dit toute son indignation et sa réprobation devant une telle démarche, mais aussi son incompréhension quant à ce choix que vous avez pu faire.

La réécriture de l'histoire, que pratiquent depuis 1945 les néo-nazis et l'extrême droite française, utilise comme "astuce" de renvoyer dos à dos les victimes et leurs bourreaux, disant que c'était la guerre, voire que "c'est un détail de l'histoire - dixit Le Pen - , ou Le Pen encore déclarant: " l'armée allemande, pendant la guerre, s'est dans l'ensemble plutôt bien comportée". Peut-être Le Pen pensait-il à cet instant aux 99 pendus de Tulle, aux plus de 600 hommes, femmes et enfants brûlés à Oradour, aux 130 fusillés de la "Butte de Biard", aux 31 massacrés de Vaugeton et ceux du Vigeant, aux 124 massacrés de Maillé (dont 49 enfants de moins de 15 ans), tous victimes de la barbarie nazie des troupes de la S.S. ou de la Wehrmacht.

En plus de cet inacceptable inversion des rôles ressenti par les témoins et les familles des victimes de la barbarie nazie dans notre département, votre décision est de nature - ce qui pourrait s'avérer plus grave pour la transmission de la mémoire - à créer un précédent difficilement réparable. Si les communes de France venaient à vous imiter, les cérémonies du 8 mai commémorant la victoire des armées alliées et de la Résistance et la capitulation sans conditions de l'Allemagne pourraient ainsi rendre hommage sans distinction à l'armée hitlérienne d'occupation en même temps qu' aux millions de victimes du régime nazi, en France et en Europe.

Est-il besoin de rappeler les décisions du tribunal international de Nuremberg qui a condamné les crimes de guerre et rendu imprescriptibles les crimes nazis contre l'humanité.

La FNDIRP lutte depuis 65 ans pour la mémoire de ces combattants de la Résistance, lesquels ont pour un grand nombre payé de leur vie le combat pour un monde de paix et de  liberté dans lequel nous vivons aujourd'hui. N'appartenant à aucune "chapelle", la FNDIRP n'a pas pour vocation de pardonner les crimes nazis. "Ni haine, ni oubli et plus jamais ça", tel est son message depuis sa création en octobre 1945.

Notre association fait appel à votre discernement et votre conscience républicaine pour remettre en question la décision que vous avez pu prendre, sans peut-être en mesurer toutes les conséquences au sein d'une population dont la mémoire de ces drames est toujours vive.

La FNDIRP de la Vienne souhaiterait vous rencontrer en présence de votre conseil municipal pour un échange plus large et documenté concernant ce sujet sensible.

En attendant vos propositions, croyez Monsieur le Maire ainsi que vos conseillers, à l'expression de mes sentiments respectueux et profondément républicains.

 

 

 

                                            Le Président départemental

                                     

                                                                Jean AMAND                                                   

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 19:17

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Hagondange : la section locale de la FNDIRP de Hagondange-Talange tiendra son assemblée générale, mercredi 14 février, à partir de 14h30, dans son local à l’école Paul-Verlaine, rue de la Fontaine à Hagondange.

Publié le 13/02/2007

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 22:08
image1_FNDIRP_44.jpg


Claudine Leroy (née Baron) était offi cier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945, médaille militaire. Résistante, déportée à Ravensbrück, elle était secrétaire générale adjointe de la Fédération nationale des internés résistants et patriotes (FNDIRP). Claudine s’était mariée en 1953 avec André Leroy, ancien secrétaire général de la Jeunesse communiste, en 1939, et un des principaux organisateurs de la résistance de la jeunesse en zone Nord, lui-même déporté à Buchenwald. Un hommage lui sera rendu sous le péristyle de la cathédrale Saint-Louis des Invalides, aujourd’hui, à 10 h 30. L’inhumation aura lieu, à 11 h 30, au cimetière du Père-Lachaise, entrée rue des Rondeaux (Paris 20e). L’Humanité présente à ses enfants, William, Claude et Henri, et à toute sa famille ses sincères condoléances.
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 23:43
nadia titonel



La section locale de l'Association des déportés, internés, résistants et patriotes a tenu son assemblée générale, samedi matin, en présende de M. Filhol, représentant la fédération nationale, et Michel Labourdette, président ees Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation. A souligner trois temps forts lors de cette réunion.


Le premier, l'élection du nouveau bureau, à l'unanimité: Nadia Titonel est la nouvelle présidente, Hélène Schwartz la trésorière et Jean-Muichel Mazot le secrétaire. Deuxième temps fort, celui de la préparation de la commémoration du 65e anniversaire de la libération des camps.


C'est tout d'abord une exposition retraçant la Déportation qui se tiendra du 28 septembre au 12 octobre, au centre culturel.


Le 8 octobre, l'après-midi, devrait être donnée une conférence par une ancienne déportée.


Le soir, à 20h30, spectacle avec le Chœur d'homme d'Andiran, suivi, dès 21 heures de la pièce «L'Orchestre en sursis» (orchestre de femmes à Auschwitz), de et par P. Dupoyet.


Le troisième temps fort concerne Damira Asperti. Elle a été nommée, en décembre 2009, officier dans l'ordre de la Légion d'honneur.


La remise officielle de cette décoration sera effectuée le vendredi 8 octobre prochain.


La section villeneuvoise de l'ADIRP participera à toutes les cérémonies commémiorant le 65 anniversaires de la libération des camps nazis. Elle sera également présente le dimanche 28 février prochain pour commémorer l'anniversaire de l'insurrection d'Eysses.

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 19:53

Serge-Antoine.jpg

À
Clamecy, le souvenir de la Déportation est encore vivace, grâce à la section de la FNDIRP, présidée par Serge Antoine, bientôt 89 ans.


Ariane Bouhours

Robert Créange, vice-président national de l'UFAC (Union fédérale des anciens combattants), participera à la réception donnée par la section de Clamecy de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes, dimanche 31 janvier.


Elle est présidée par l'ancien déporté, Serge Antoine, bientôt 89 ans. Le Surgycois est aussi membre du comité des déportés de la Nièvre et membre du comité national des déportés. Mais regrette de ne plus pouvoir se déplacer. « Nous ne sommes plus qu'une poignée de déportés, dans toute la France. Nous nous dirigeons vers une dissolution de la FNDIRP. »


En haut Nivernais, l'octogénaire, au regard clair et malicieux, tient à bout de bras la section, avec l'aide de Paul Lericq, ancien interné, et Léon Weingart, dont le frère fut déporté à Auschwitz. Avec les veuves de déportés, la section compte encore 21 membres.


« Depuis 1945, nous n'avons pas arrêté », se souvient Serge Antoine. « Notre but, c'était de faire comprendre ce qu'ont été les camps de concentration, dont nous sommes les seuls témoins vivants. Expliquer pourquoi toutes ces choses étaient arrivées. Nous avions des partis pris, forcément, puisque nous les avions vécues. Aujourd'hui, les gens qui écrivent sur la Déportation ne l'ont pas vécue. »


L'ancien résistant a inlassablement raconté son histoire, dans toutes les communes du canton de Clamecy.


L'intégralité de cet article dans le Journal du Centre du samedi 16 janvier.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 17:49

marcel_paul.jpg

Marcel PAUL 

PAUL (Marcel)

Né le 12 juillet 1900 à Paris (Seine)

Décédé le 11 novembre 1982 à L'Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)


Membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante (Haute-Vienne)

Député de la Haute-Vienne de 1946 à 1948

Ministre de la production industrielle du 21 novembre 1945 à décembre 1946


Marcel Paul fut un enfant trouvé, le 12 juillet 1900, dans le XIVe arrondissement de Paris où il avait été abandonné. Il commence à travailler à l'âge de 13 ans, comme valet de ferme dans la Sarthe, et milite, dès l'âge de 15 ans, dans les Jeunesses socialistes contre la guerre. Mobilisé dans la marine, il participe à la révolte des équipages de Brest, puis, un an plus tard, à celle des marins qui refusent de faire fonctionner la centrale électrique de Saint-Nazaire contre les ouvriers en grève.


A sa démobilisation, il s'installe tout d'abord à Saint-Quentin, dans l'Aisne, où il travaille dans le bâtiment et entame une activité syndicale. Il déménage ensuite à Paris, où il est embauché comme électricien à la Société des transports en commun de la région parisienne. En 1923, il quitte la SFIO pour adhérer au Parti communiste.


En 1931, il devient secrétaire général de la fédération des services publics, hospitaliers, éclairage et force motrice (CGTU), poste qu'il conserve jusqu'en 1936. Il est nommé ensuite secrétaire général adjoint, puis secrétaire général (en 1937) de la fédération réunifiée de l'éclairage, fonction qu'il conserva jusqu'en 1939. En 1932, il est violemment agressé à la sortie d'une réunion syndicale du personnel soignant de l'Hôtel-Dieu de Marseille. Une infirmière qui l'accompagne est tuée. Devenu proche de Maurice Thorez, il est présenté par le PCF aux élections municipales de 1935 dans le XIVe arrondissement de Paris, où il est élu.


En 1938, il se rend en Espagne et en Tchécoslovaquie, au nom de la CGT.


En 1939, il est mobilisé dans l'infanterie, car la marine refuse son incorporation. Fait prisonnier, il s'évade deux fois. Il rejoint la Bretagne, où il organise les premiers actes de résistance, puis revient à Paris. En août 1941, il organise l'attentat - manqué - contre Goering.


Marcel Paul est dénoncé et arrêté en novembre 1941. Détenu au commissariat, puis à l'hôpital de Saint-Denis où il tente de se suicider, il est ensuite transféré la prison de la Santé. Jugé en février 1943 par la section spéciale il est condamné à quatre ans de prison. A l'été 1943, il est transféré, avec d'autres détenus, à la centrale de Fontevrault. Livré en février 1944 aux Allemands, Marcel Paul tente une nouvelle fois de s'évader. Il est déporté le 27 avril 1944 vers Auschwitz, où un matricule lui est tatoué et le 14 mai, il est finalement transféré à Buchenwald, avec les hommes de son convoi.


Dans le camp, il devient l'un d'un chef de la Résistance clandestine, au sein du "comité des intérêts français". Il devient l'un des cinq membres du bureau et peut décider de l'affectation des détenus aux postes de travail. Il sauve ainsi de nombreux déportés français, dont Marcel Dassault. Rapatrié en priorité avec des personnalités, il reste peu de temps à Paris et repart à Buchenwald pour s'occuper du retour des autres déportés. De retour à Paris, Marcel Paul entre au Comité central du PCF, élu lors du Xe congrès de juin 1945. Il reprend ses activités syndicales et est nommé membre de l'Assemblée consultative, où il intervient le 3 août en faveur de la nationalisation du gaz et de l'électricité.


Pour apaiser les conflits déclenchés en Limousin par l'indiscipline de Georges Guingouin, le Parti présente en octobre 1945 sa candidature en Haute-Vienne à la première Assemblée nationale constituante. Il est élu avec Alphonse Lebas au quotient avec 33,95% des voix, mais sa liste arrive derrière celle de la SFIO, que conduit Adrien Tixier et qui obtient 50,53% des voix et trois sièges. Marcel Paul est nommé membre de la Commission de l'équipement national, de la production et des communications, de la Commission de l'intérieur et de la santé publique, de la Commission des prisonniers et déportés et des pensions et de la Commission permanente de coordination des affaires économiques et sociales. Le 3 août 1945, il prend part à la discussion des résolutions sur la nationalisation du gaz et de l'électricité.


Nommé ministre de la production industrielle le 21 novembre 1945, dans le gouvernement de Gaulle, succédant à Robert Lacoste, il reste à ce poste dans les gouvernements de Félix Gouin et de Georges Bidault, jusqu'en décembre 1946. Le 2 décembre 1945, il vote la nationalisation de la Banque de France et des organismes de crédit. Le 27 mars 1946, il propose la nationalisation de l'énergie et organise la création d'EDF-GDF, qui est votée le 8 avril 1946. Il fait de la nouvelle entreprise publique une forteresse syndicale en organisant le statut du personnel. En tant que ministre de la production industrielle, il dépose, le 15 janvier, un projet de loi relatif au personnel des exploitations minières et assimilées, plusieurs projets sur les élections aux Chambres de métiers et, le 20 avril, un projet portant réglementation des conditions d'accès à la profession de coiffeur. Le 19 avril 1946, il vote pour l'adoption de la Constitution et le 24 avril pour la nationalisation des sociétés d'assurance.

Aux élections de la seconde Assemblée nationale constituante de juin 1946, Marcel Paul est à nouveau candidat du PCF en Haute-Vienne. La liste communiste arrive cette fois en tête, avec 66 815 votes sur un total de 175 214 suffrages exprimés. Marcel Paul et Alphonse Lebas sont donc réélus. La SFIO, avec 63 942 n'obtient que deux sièges, ceux de Jean Le Bail et d'André Foussat. Le dernier siège est obtenu par Robert Schmidt, tête de la liste MRP qui recueille 36 977 voix.


En novembre 1946, il est élu à l'Assemblée nationale et nommé membre de la Commission de production industrielle. A partir de janvier 1947, Marcel Paul reprend la tête de la fédération CGT de l'éclairage, fonction qu'il occupera jusqu'en 1966.


En février 1947, il devient président du Conseil central des œuvres sociales (CCOS) d'EDF-GDF, où il reste jusqu'à la dissolution de l'organisation, en février 1951. Voulant se consacrer plus totalement à sa mission syndicale, il démissionne de son mandat de député le 20 avril 1948. Il n'est pas candidat aux élections de 1951. En 1952, il fonde la FNDIRP, la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes. Il en sera président jusqu'à sa mort.


En 1964, il n'est pas réélu au Comité central du Parti communiste, à la suite de divergences concernant la reprise des œuvres sociales d'EDF-GDF qu'il avait créées. Depuis 1951, la gestion en est devenue patronale et le gouvernement met comme condition à la reprise de l'activité par les syndicats l'éviction de Marcel Paul, ce que la direction fédérale se résout à accepter en 1962.


Il est nommé officier de la Légion d'honneur en avril 1982. A l'issue de la cérémonie du 11 novembre 1982, place de l'Etoile à Paris, il est pris d'un malaise fatal. Il meurt chez lui quelques heures plus tard.


Deux ans plus tard, une polémique autour de sa mémoire est provoquée par quelques lignes publiées par Laurent Wetzel, conseiller municipal CDS de Sartrouville, dans un article du Courrier des Yvelines. L'auteur y explique pourquoi il refuse de s'associer à l'inauguration d'une rue Marcel-Paul dans sa municipalité. Il écrit : "Déporté à Buchenwald, Marcel Paul entra à la direction interne du camp. Il disposa alors du sort - c'est-à-dire de la vie et de la mort - de nombreux camarades. Dans ses fonctions, il tint compte essentiellement de l'intérêt de son parti". L'Association Dora-Buchenwald et la FNDIRP portent plainte pour diffamation. Une telle accusation avait déjà été soulevée contre Marcel Paul en 1946. Le procès, devant le tribunal de Versailles, voit défiler de nombreux anciens déportés. Le 17 janvier 1985, Laurent Wetzel est relaxé, la cour refusant de statuer sur la vérité historique.

 

 

 

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 23:17
 
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communiqué
Coalition française pour la Cour pénale internationale
Il ne suffit pas d’avoir les juges. Il faut encore les lois qui leur permettent d’agir
Réaction à la tribune de M. Kouchner et Mme Alliot-Marie dans Le Monde du 7 janvier 2010

http://www.cfcpi.fr/spip.php ?article415

La Coalition française pour la Cour Pénale Internationale (CFCPI) a pris connaissance de l’annonce par M. Kouchner et Mme Alliot-Marie de la création d’un pôle « génocides et crimes contre l’humanité » au tribunal de grande instance de Paris mais demande au gouvernement de faire en sorte qu’elle s’accompagne du vote de la loi adaptant le droit pénal au Statut de la CPI.

La CFCPI veut croire les ministres lorsqu’ils écrivent que «  la France ne sera jamais un sanctuaire pour les auteurs de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité » et qu’elle a la volonté de « lutter sans faiblesse contre leur impunité ».

Mais elle ne peut qu’interpeller le gouvernement sur la sincérité de ses intentions, alors que le vote de la loi qui permettrait ces poursuites est différé depuis dix ans. Créer un pôle de juges pour s’occuper des crimes internationaux est une chose. Rendre ces crimes susceptibles d’être poursuivis en France en serait une autre, significative d’une réelle volonté de participer à la lutte contre l’impunité, en complémentarité de la Cour pénale internationale (CPI), comme le font la plupart des autres pays européens depuis longtemps.

Le projet annoncé par les ministres ne change rien au fait que les génocides, crimes contre l’humanité et crimes de guerre ne peuvent être poursuivis en France que s’ils ont été commis au Rwanda en 1994 ou en ex-Yougoslavie pendant le conflit des Balkans. Ces restrictions temporelles et spatiales auraient du être levées depuis maintenant dix ans. Elles remontent à la création par l’ONU des tribunaux spéciaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, au milieu des années 90. La CPI a vu le jour et la France a ratifié son Statut en 2000. Depuis cette date, elle doit adapter son droit interne et ne s’y résout pas.

Un projet de loi a certes été déposé en ce sens en 2006 et soumis au vote du Sénat à l’été 2008, mais le gouvernement semble tellement redouter son entrée en vigueur que son examen par les députés est continuellement reporté et qu’il a convaincu les sénateurs de le rendre quasiment inapplicable :

* en imposant la résidence habituelle des suspects sur le territoire français ;

* en subordonnant les poursuites à la condition que les crimes soient punis par la loi du pays où ils ont été commis, comme si l’on n’était pas en présence de crimes heurtant la conscience de l’humanité toute entière ;

* en confiant le monopole des poursuites au ministère public, ce qui revient à en priver les victimes, en rupture avec la tradition pénale française et avec le principe d’égalité puisque toutes les victimes auraient ainsi le droit de déclencher les poursuites, sauf celles des crimes les plus graves ;

* enfin en subordonnant les poursuites en France à la condition que la CPI ait décliné expressément sa compétence, inversant ainsi le principe posé par le Statut de Rome qui donne la priorité aux juridictions nationales.

Ces véritables verrous procéduraux aboutissent à priver de facto les victimes d’un accès au juge français et à faire de la France une terre d’impunité pour les auteurs de crimes internationaux, en totale contradiction avec les objectifs annoncés par les ministres de la justice et des affaires étrangères.

44 ONG, barreaux et syndicats sont membres de la Coalition française pour la Cour pénale internationale :

Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), Action Contre la Faim, Agir ensemble pour les droits de l’Homme, Amnesty International France, Avocats sans frontières, Barreau de Paris, Barreau des Hauts de Seine, Centre Nord Sud du Conseil de l’Europe, CIMADE, Comité d’aide aux Réfugiés, Compagnons de la Fraternité Edmond Michelet, Confédération Nationale des Avocats, DIH – Mouvement de Protestation Civique, ELENA - réseau d’avocats sur le droit d’asile, Ensemble contre la Peine de Mort (ECPM), Fédération Internationale de l’ACAT (FIACAT), Fédération Internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes, Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA), Fondation Terre des Homme Lausanne, France Libertés, France terre d’Asile , Handicap international, Juristes sans Frontières, Justice et Paix France, Ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen, Magistrats Européens pour la Démocratie et les Libertés , Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, MRAP, O.I.D.B.B., Organisation Française de la Communauté Baha’ie, Reporters sans frontières, Ruptures, Sherpa, Solidarité avec les mères de la place de Mai (SOLMA), SOS Attentats, Survie, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des avocats de France, Union Chrétienne des Déportés et Internés, Union pour l’Europe Fédérale, UNSA-Education.


Pour la création d’un pôle "génocides et crimes contre l’humanité" au TGI de Paris,
par Michèle Alliot-Marie et Bernard Kouchner

Le Monde – 7 janvier 2010

Le XXe siècle aura abandonné des millions de femmes, d’hommes et d’enfants à des "atrocités qui défient l’imagination et heurtent la conscience humaine" (préambule du statut de Rome de la Cour pénale internationale) : génocides, massacres organisés, viols collectifs, transferts forcés de population dans des conflits qui, aujourd’hui encore, ensanglantent le monde.

Quel plus grand scandale que l’impunité des criminels contre l’humanité ? _ Quel plus grand outrage pour les victimes et, au-delà, pour l’humanité tout entière ? Le jugement des responsables des génocides et crimes contre l’humanité ne saurait se limiter au seul tribunal de l’Histoire. Les victimes de la barbarie humaine ont le droit de voir leurs bourreaux poursuivis et condamnés. Les sociétés meurtries par des crimes qui révoltent la conscience ont le droit de se voir offrir une possibilité de réconciliation. L’humanité a le droit de se défendre contre l’oubli.

Patrie des droits de l’homme, la France ne sera jamais un sanctuaire pour les auteurs de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité. La création d’un pôle "génocides et crimes contre l’humanité" au tribunal de grande instance (TGI) de Paris réaffirme la volonté de la France de lutter sans faiblesse contre leur impunité.

Aujourd’hui, le traitement judiciaire des génocides et crimes contre l’humanité rencontre nombre de difficultés spécifiques. Les faits incriminés se situent hors de nos frontières. La dispersion géographique des informations, des preuves, des témoignages complexifie la tâche des enquêteurs et des juges. La technicité des affaires en cause nécessite des compétences particulières et de haut niveau.
La complexité des contentieux ralentit inévitablement les procédures. L’augmentation du nombre d’affaires en suspens, concernant notamment plus de quinze Rwandais en attente d’un jugement, nous incite à agir vite.

La création du pôle "génocides et crimes contre l’humanité" s’inscrit dans le prolongement du regroupement des procédures, déjà opéré au profit des juges d’instruction du TGI de Paris. Elle repose sur une méthode éprouvée dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et dans le domaine de la santé publique. Elle permettra de regrouper autour d’un seul pôle spécialisé l’ensemble des contentieux des génocides et crimes contre l’humanité.

Elle favorisera la mutualisation des compétences, en réunissant des magistrats spécialisés, ainsi que les traducteurs, interprètes, experts et chercheurs indispensables au traitement d’affaires aussi sensibles que complexes. Elle s’inscrira en complémentarité de l’intervention de la Cour pénale internationale de La Haye. Il ne s’agit pas de mettre en place la compétence universelle, mais de faire valoir les principes du droit international au sein des juridictions nationales, dans le respect du traité de Rome de 1998.

La création du pôle "génocides et crimes contre l’humanité" est prévue dans le projet de loi sur la spécialisation des juridictions et des contentieux, qui sera discuté au Parlement au premier semestre 2010.

Les personnes suspectes de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité doivent être jugées. Elles le seront. La France s’inscrit résolument dans la lutte contre l’impunité. Seule la justice permettra à tous de tourner la page en faisant enfin émerger la vérité.

Fidèle à ses principes, fière de sa justice rendue au nom du peuple français, la France saura se montrer à la hauteur de son histoire, de ses valeurs et de son idéal.

Bernard Kouchner est ministre des affaires étrangères
Michèle Alliot-Marie est ministre de la justice

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 22:58

walter-bassan.jpg

Le rendez-vous a été fixé à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, où, ce soirlà, le cinéma Gérard-Philippe projette le film «Walter, retour en résistance ». Dans ce lieu convivial, on a pour habitude de présenter des films qui incitent à la réflexion et à la discussion, nous apprend le directeur de la salle, qui ajoute : « Celui-ci ne dépareille pas ! Nous sommes le 20 novembre, anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, et nous sommes dans la semaine de la solidarité internationale, ce film a donc toute sa place ici ! » Walter Bassan est venu de Haute- Savoie avec sa compagne Bernadette et le réalisateur Gilles Perret pour animer le débat qui va suivre la projection, la petite équipe se déplace souvent pour assister aux séances et surtout dialoguer avec les spectateurs. Présenté depuis janvier 2009 en Haute-Savoie, le film est sorti le 4 novembre sur les écrans nationaux. Une trentaine de villes a déjà accueilli le film dans pratiquement toutes les régions, les médias en ont parlé et la diffusion se poursuit ; des « tournées », en Bretagne par exemple, sont prévues pour 2010(1). Ce type de film documentaire, mais qui est aussi un film politique, ne rencontre pas forcément le succès. Celui-ci, empreint d’émotion et d’humanisme, mais aussi d’une bonne dose d’indignation, a un impact certain sur le public. Comment l’expliquer ? « Je ne pensais pas que le film susciterait un tel intérêt, répond Walter Bassan. Quand Gilles Perret me l’a proposé, j’imaginais un document à diffuser auprès des élèves des établissements avec lesquels nous travaillons, je ne pensais pas à une sortie nationale ni à un film d’une heure et demie. Je lui ai dit : “Tu es fou, les gens vont se sauver avant la fin !”. Eh bien non, ils ne se sauvent pas, au contraire. Au départ le film portait sur le devoir de mémoire et la citoyenneté, car pour moi l’engagement dans la Résistance représente un engagement citoyen. Mais pendant les deux ans qu’a pris la réalisation, des événements politiques sont survenus, qui nous ont choqués. Parmi eux, le déplacement du candidat Sarkozy à la nécropole nationale des Glières deux jours avant le second tour des présidentielles en 2007 puis une nouvelle visite l’année suivante durant laquelle son comportement n’a pas été celui que le premier personnage de l’État devrait avoir dans ce haut lieu de mémoire : on l’a vu rire et chahuter sans dire un mot des copains qui ont été assassinés làhaut et qui y sont enterrés. Nous avons eu aussi un différend à ce sujet avec Bernard Accoyer, député de Haute- Savoie et président de l’Assemblée nationale, qui a été filmé, ce qui a créé une polémique dans notre département. Le film a pour ces raisons un petit goût acide. Mais réfléchir à la mémoire et à la citoyenneté sans mentionner de tels événements aurait été de la démission. » En tout cas, le spectateur est effectivement touché par ce film aux aspects multiples, dans lequel s’exprime sobrement l’ancien résistant communiste, déporté à Dachau et au kommando de Kempten-Kotern. On le voit témoignant auprès d’élèves de tous âges, accompagnant des lauréats du Concours de la Résistance et de la Déportation au mémorial de Dachau, décrivant la répression, la Résistance, le Conseil national de la Résistance et son Programme, discutant avec son ami John Berger, écrivain britannique engagé qui vit en Haute-Savoie, des méfaits de la mondialisation et du néo-libéralisme. « La plupart des spectateurs découvrent l’existence du Programme du CNR dans le film, reprend Walter Bassan. Ou ceux qui ont entendu parler du CNR ont oublié qu’il est à l’origine de toutes les lois progressistes promulguées entre 1945 et 1952. Sans doute nous, anciens résistants, n’avons pas suffisamment fait pour maintenir la mémoire sous cet angle-là et dire que la Résistance avait aussi pour but de préparer l’après-guerre et la vie politique et sociale future de la France, c’est quand même d’une sacrée importance! Quand on pense que ces hommes pourchassés ont su se regrouper malgré leurs différences et faire bloc, ont réussi à établir un tel Programme, au service de tous! Le rappeler est donc très utile alors que, depuis plusieurs années, nos gouvernements successifs mènent une politique qui menace les avantages sociaux acquis depuis la Libération grâce au CNR, comme la Sécurité sociale, les retraites par répartition… ou l’indépendance de la presse. En 2004, d’anciens résistants lançaient déjà un appel pour le soixantième anniversaire du Programme du CNR, mais il n’a pas eu beaucoup d’écho. En 2007 un dirigeant du MEDEF proclamait qu’il fallait “en finir avec 1945” et “sortir du Programme du CNR”, c’était clair et la tendance ne fait que s’accélérer. Les spectateurs, même s’ils ne font pas de politique, comme ils disent, ont conscience de ce recul et se posent des tas de questions. Je pense que le film et le débat amènent quelques éclaircissements et leur montrent qu’ils ne sont pas seuls à s’interroger, que les “anciens” gardent le cap. Beaucoup de gens nous confient d’ailleurs qu’ils sortent requinqués de ces séances. J’en suis heureux parce que j’estime qu’il faut garder le moral et se battre ! » Souvent les résistants et déportés font preuve d’une capacité d’indignation intacte, que ce soit par rapport à la remise en cause des acquis de la Libération, ou plus généralement des atteintes aux droits de l’homme, au sort des sanspapiers, des réfugiés ou des immigrés. Dans le film, on voit par exemple Stéphane Hessel participer au piquenique de protestation organisé au plateau des Glières après la visite du président Sarkozy et manifester son inquiétude face au recul des valeurs de la Résistance, mais aussi sa volonté de ne pas baisser les bras. « L’indignation est le motif de base de la Résistance, ditil aux pique-niqueurs. Je vous souhaite d’avoir toujours quelque chose qui vous indigne… » Pour Walter Bassan, cette attitude semble aller de soi. « Je suis d’une famille d’antifascistes italiens qui a dû s’exiler, explique-t-il, donc je ne me faisais pas d’illusions sur le nazisme et sur Pétain, je savais à quoi m’attendre. Quand, avec mes deux frères, j’ai rejoint la Résistance à 16 ans, j’éprouvais de la haine envers l’occupant et les collabos et je voulais les combattre, mais je ne peux pas dire que j’avais une conscience civique et politique personnelle. Mon parcours a fait que j’ai connu autre chose et que j’ai beaucoup appris. En revenant de déportation, j’étais devenu un citoyen conscient. Par chance, je n’ai pas été trop amoché par les camps, à la différence de nombreux copains, et j’ai pu commencer dès 1945 à faire du travail sur le terrain. Je n’ai jamais arrêté. Je suis pratiquement toujours sur la même longueur d’onde. Tous les déportés qui ont les pieds sur terre agissent de façon similaire, nous défendons des valeurs de solidarité et d’égalité, nous témoignons non pas pour nous mettre en avant, mais parce que notre expérience nous a marqués et que nous nous devons de dire aux gens : « Vous êtes des citoyens, occupez-vous de la vie publique, occupez-vous de la politique. Car c’est le rôle des citoyens de faire respecter les valeurs républicaines, les valeurs de la Résistance, qui ont malheureusement besoin d’être défendues aujourd’hui. Ce qui me hérisse le poil, c’est de voir un président de la République qui utilise la mémoire de la Résistance tout en tournant le dos aux valeurs de la Résistance. » Lorsque dans le film Walter Bassan témoigne de la déportation, évoquant notamment le destin de l’un de ses frères mort en 1945 à Ohrdruf, un Kommando de Buchenwald, il dit être « le porte-voix de millions d’êtres humains », une bien belle image… « Ce n’est pas de la prétention de ma part, remarque-t-il, en s’excusant presque. Toutes les personnes qui ont été déportées pour quelque motif que ce soit, qui ont été brutalisées, martyrisées, qui ont été sélectionnées à leur arrivée au camp, qui ont été assassinées, si elles pouvaient parler ne diraient-elles pas la même chose, ne défendraient-elles pas les droits universels de l’homme, le respect de l’autre? Je ne parle pas au nom d’une association, mais en mon nom propre, celui d’une victime de la déportation, et surtout d’un combattant de la Résistance qui s’est transformé en militant citoyen ! » Propos recueillis par IRÈNE MICHINE (1) Consulter les programmes de cinéma ou walterretourenresistance.com. En cas de non programmation, des projections peuvent être facilement organisées avec un vidéoprojecteur et un lecteur DVD. Renseignements auprès de la société de distribution au 06 78 89 34 80 ou 06 16 55 28 57. Le PR annonçait dans son précédent numéro la sortie nationale du film de Gilles Perret : « Walter, retour en résistance », consacré à l’ancien résistant et déporté Walter Bassan, adhérent à la FNDIRP de Haute-Savoie. Dans ce film qui connaît un certain retentissement, il est question de Résistance et de déportation, mais aussi des valeurs de la Résistance et de la citoyenneté, du CNR et de son Programme, des acquis sociaux de la Libération, aujourd’hui remis en cause… Rencontre avec un homme qui, comme beaucoup de membres de la FNDIRP, n’a finalement jamais cessé de résister. Walter Bassan © Eric Perret 29 Bat rompus 23/12/09 15:56 Page 1

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 14:12

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http://vivrealaseyne.kilu.de/vivrealaseyne/assembleedeport1/index.html


dimanche 13 décembre 2009 foyer des anciens combattants se tenait l'assemblée générale de la  F.N.D.I.R.P (Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes) parmi les personnes présentes:

La présidente Madame Jacqueline Bonifay, le président départemental Thierry Laurent ,Monsieur Antonin Bodino représentant Monsieur le député Maire de Six Fours les plages,des représentants de la Marine Nationale,les présidents des différentes Associations d'anciens combattants  .

A cette occasion  le verre de l' amitié fut servis par les membres de l'association.

Ci-dessous la vidéo du discours,d'Antonin Baudino.




Extrait de l'article parut dans le journal local.

L'assemblée générale annuelle de la section La. Seyne / Six-Fours de la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes se tenait hier matin au foyer du combattant en présence d'Antonin Baudino, représentant la ville de Six-Fours, des représentants de la Marine Nationale ainsi que les différentes associations d'anciens combattants et victimes de guerres de la commune.

Dans son rapport moral et d'activités, la présidente Jacqueline Bonifay faisait le point sur la présence du drapeau dans les différentes manifestations locales et départementales " au total je suis sortie 101 fois au nom de l'association".

Comptant 42 adhérents,Et ils sont de plus en plus âgés ", la section locale poursuit ses actions auprès des jeunes dans les collèges et lycées " pour se devoir de mémoire. Il faut tenir et ne pas oublier les camps de la mort, ne pas oublier les résistants et tous les combattants ", souligne Jacqueline Bonifax qui conclue par : C'est à la jeunesse de prendre le relais de la flamme de la mémoire ".

Le nouveau président départemental Thierry Laurent rappelle l'importance de " continuer à prendre les témoignages de nos déportés, afin de perpétuer ce devoir de mémoire ". II indique que pour 2010 le concours national de la résistance aura comme thème l'appel du 18 juin.

Concernant le voyage pour la visite de Struthof-Natzweiler, près de Strasbourg, le seul camp d'extermination implanté en France, la F.N.D.I.R.P fera appel aux élus. Et de conclure : " Je me suis engagé à m'occuper de nos déportés, profitons qu'ils soient là pour les choyer').

 

   

 
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