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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 02:05

12 juin 2011 - Réagir à cet article

UNADIF FNDIR

 

L'Union nationale des associations de déportés internés et familles de disparus tenait, hier, son congrès départemental à Pontivy. Un congrès placé sous le signe de la jeunesse.

 

Le temps a fait son ouvrage. Les cérémonies patriotiques destinées à rappeler les événements malheureux de la Seconde Guerre mondiale ne rassemblent plus guère que des personnes âgées. Des hommes et des femmes, il ne faut cependant pas l'oublier, qui avaient à peine 20ans en 1940. Et qui très souvent ont vécu cruellement cette période plus que trouble

 

Conserver la mémoire 

Dans ce contexte, le risque est grand de voir disparaître cette mémoire si indispensable, si précieuse, pour ne pas revivre pareil conflit. À L'Union nationale des associations de déportés internés et familles de disparus on a bien compris l'enjeu. Aussi, samedi, à l'occasion de son congrès départemental, l'Unadif du Morbihan a mis tout en oeuvre pour associer les jeunes générations à ses travaux. Exposition ciblée sur la Résistance locale de Pontivy et ses alentours, réalisée par les élèves de 3e d'Ulrich Godderidge, professeur d'histoire-géo au collège Charles-Langlais; présentation des couleurs et dépôt de gerbe par des collégiens, Chant des Marais et Marseillaise interprétés par des élèves du collège Romain-Rolland, placés sous la baguette de Françoise Sohier, professeur de musique... Rien n'a manqué pour faire souffler un air nouveau et plein de fraîcheur sur cette journée de retrouvailles, placée avant tout sous le signe du recueillement et du souvenir. 

Donner du sens 

«En les associant à notre congrès, les jeunes sauront désormais pourquoi ils sont là et ce que représentent ces cérémonies du souvenir. Ce travai

 

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/pontivy/ville/anciens-deportes-transmettre-a-la-jeunesse-12-06-2011-1333539.php

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 09:38

Publié le jeudi 09 juin 2011 à 11H00

Gérald Dardart, président de la FNDIRP des Ardennes, a mené la cérémonie.

Gérald Dardart, président de la FNDIRP des Ardennes, a mené la cérémonie.

 

Lundi après-midi, à la suite de leur intervention au lycée agricole sur l'histoire du système concentrationnaire nazi, Mme Sabine Maingot, Daniel Pollet, Max Parent, Marcel Guillaume et d'autres adhérents de l'antenne ardennaise de la FNDIRP (Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes), présidée par Gérald Dardart, qui a mené la cérémonie, ont rendu hommage aux déportés au monument aux morts, e

http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/ils-ont-rendu-hommage-aux-deportes

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 09:37

Publié le jeudi 09 juin 2011 à 11H00

Gérald Dardart, président de l'antenne ardennaise de la FNDIRP, et les rescapés des camps ont animé cette conférence-débat

Gérald Dardart, président de l'antenne ardennaise de la FNDIRP, et les rescapés des camps ont animé cette conférence-débat

 

« Attentifs, respectueux », tels furent, selon Gérald Dardart, président de l'antenne ardennaise de la FNDIRP (Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes), les élèves du lycée agricole qui ont assisté à sa conférence sur l'histoire du système concentrationnaire nazi.

 
Lundi après-midi, les lycéens de 3e d'enseignement agricole, de terminale S et de bac pro 1re année du CFA ont bénéficié du travail de recherche de l'historien ardennais et des interventions des derniers témoins de ce système, Mme Sabine Maingot, ancienne déportée de Ravensbrück, M. Daniel Pollet, ancien déporté « NN » de Flossenbürg, M. Max Parent, ancien déporté « NN » d'Hinzert et M. Marcel Guillaume, ancien interné des camps franquistes en Espagne.

 
Après un instant de recueillement pour toutes les victimes, l'écoute de La Marseillaise et du Chant des Marais (l'hymne des résistants) et l'historique proprement dit, les invités ont décrit la chronologie de leurs épreuves, en précisant comment ils ont été arrêtés, pourquoi, où ils ont été déportés, leurs conditions de détention... jusqu'à leur libération.
Cette séance civique fait partie des a

http://www.lunion.presse.fr/article/rethel/le-systeme-concentrationnaire-nazi-explique-aux-lyceens

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 09:20
image1_FNDIRP_44.jpg
Créée par les déportés et les internés, 
la FNDIRP, association « loi de 1901 », 
naquit en octobre 1945, cinq mois après la victoire sur le nazisme. 

Elle porte l'héritage de ceux qui, au coeur même des camps nazis, faisaient le serment de témoigner au nom de tous ceux qui n'en reviendraient pas ; l'héritage des internés dans les prisons de la France occupée, des combattants qui se regroupaient pour accueillir les rescapés. Elle plonge donc ses racines dans les crimes sans précédent du nazisme.

 


Un serment, fait sur les lieux mêmes de leur souffrance, liait les survivants des camps : témoigner, au nom des morts, pour veiller sur l'avenir de l'homme et sur sa dignité. 

C'est au nom de ce serment que la FNDIRP a développé depuis 1945 de multiples activités, parmi lesquelles :
activités de mémoire : éditions, témoignages, présence commémorative, soutien aux musées, participation au Concours National de la Résistance et de la Déportation, remise d'un prix universitaire (Marcel Paul), préservation des sites, lutte contre les négationnistes.

activités judiciaires et juridiques : constitution de partie civile dans les procès intentés pour crimes contre l'humanité, ou contre les tentatives négationnistes, droit à réparation sans discrimination pour les victimes, pour les conjoints et orphelins.

activités internationales : contribution aux efforts de paix, de désarmement et de développement,  notamment par la campagne « L'eau c'est la vie, moins pour l'armement, plus pour le développement »  (financement de puits, d'un barrage, d'une maternité au Burkina-Faso), financement de prothèses destinées aux petites victimes angolaises des mines anti-personnel (350 000 F remis en 1996 à la Croix-Rouge internationale).

activités sociales : entraide et solidarité, création d'un centre médical, d'un centre de réadaptation  professionnelle, d'une maison de retraite médicalisée, d'un centre hospitalier.

activités médicales : mieux connaître la pathologie spécifique et les séquelles de la déportation et de l'internement pour mieux soigner.


Elle rassemble toutes les catégories de victimes du nazisme et de ses complices vichystes :  combattants de l'ombre, hommes et femmes persécutés au nom d'une idéologie raciste, exilés, patriotes résistants à l'occupation (PRO), familles de disparus, de fusillés, de massacrés. 

La composition actuelle du Comité d'honneur et de la présidence collégiale de la FNDIRP dont les co-fondateurs sont Marcel Paul, ministre du général de Gaulle, et le colonel F.H. Manhès, adjoint de Jean Moulin, illustre la pratique pluraliste quotidienne :

Comité d'honneur : Pasteur Aimé Bonifas, Henry Bulawko, Roland Dumas, Grand Rabbin Alain Goldmann, Juliette Gréco, Stéphane Hessel, Alix Lhote, Georges Séguy, Pierre Sudreau, Serge Wourgaft.

Présidence : François Amoudruz, Michel Cavaillès, Marie-José Chombart de Lauwe, Roger Coutarel, Jacques Debord, René Prey, Maurice Voutey.

Secrétaire général : Robert Créange. 
 


La FNDIRP, une association ouverte vers l'extérieur
Par le champ d'action de ses Commissions qui conduisent de multiples initiatives dans de nombreux domaines : affaires internationales, mémoire, communication, vie de la Fédération, juridique et médico-sociale.

Par une activité éditoriale régulière : Le Patriote Résistant, mensuel dont le lectorat s'élargit au-delà des victimes, édition de livres ou de documents fondamentaux.

Par son site Internet : actualités de la FNDIRP, choix d'articles du Patriote Résistant, dossiers et témoignages, la carte des camps et des notices informatives sur ces camps. 

Par de nombreuses actions avec les enseignants et les historiens, les jeunes, les journalistes, les collectivités territoriales et d'autres associations.

Par ses organisations locales et départementales, par les divers services de son siège social : secrétariat général, rédaction et abonnement au journal, édition, librairie, caisse de solidarité-décès, service juridique et médico-social, documentation ouverte aux chercheurs.  
La FNDIRP est un réseau associatif

 

http://www.fndirp.asso.fr/buts.htm

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 12:08

5 juin 2011 - Réagir à cet article

L'Unadif 56 (*) organise samedi prochain son congrès départemental à Pontivy. À cette occasion, des collégiens participeront aux cérémonies du souvenir.

 

L'Unadif du Morbihan, association patriotique regroupant des résistants, déportés, internés, familles et sympathisants, organise son congrès départemental à Pontivy le samedi 11juin prochain. 

Donner du sens aux cérémonies 

À cette occasion, un partenariat avec les collèges Charles-Langlais et Romain-Rolland s'est mis en place. Les élèves participeront aux cérémonies ce jour-là devant le monument aux morts et devant la stèle du collège Langlais. «Ils sauront pourquoi ils sont là et ce que représentent ces cérémonies du souvenir. Ce travail va permettre de donner du sens à ces cérémonies pour les jeunes» se réjouit Claire Lécuyer, présidente départementale de l'association et fille de résistants-déportés. Pour M.Jouan, pontivyen, membre de l'association «ce sont des souvenirs que les enfants garderont toute leur vie, ils se rappelleront encore à 40 ans, 50 ans et même 60 ans de ce moment où ils ont déposé une gerbe; c'est très fort» se réjouit-il. Des propos approuvés par Alain Le Mapihan, adjoint en charge du devoir de mémoire, pour qui il est très important «que des jeunes rencontrent des résistants». Il est vrai qu'avec les années qui passent, le nombre de ces témoins des années passées, fatalement, diminue. 

La résistance locale en exposition 

Depuis quelque temps déjà donc, les collégiens travaillent avec leurs enseignants sur cette partie de l'histoire. Ainsi, à partir de documents personnels prêtés par des familles pontivyennes de l'association et d'une exposition mise disposition par l'Onac (Office national des anc

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/pontivy/ville/resistants-et-deportes-les-collegiens-aussi-se-souviennent-05-06-2011-1326064.php

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 19:34

Photo : D.R.


Categorie: Culture et Patrimoine

François Jégou, personnalité de la Résistance des Côtes-du-Nord, est décédé le 25 avril.

Né en 1920 à Maël-Carhaix, François Jégou est entré dès l'automne 1940 en contact avec le premier noyau du parti communiste clandestin dans son canton. Il a rapidement participé à des actions contre l’occupant nazi et à l’organisation de la Résistance dans cette partie du centre Bretagne. Arrêté à Kergrist-Moëlou en août 1943 par la section de protection anticommuniste (SPAC), il fut incarcéré et torturé avec d'autres camarades, au commissariat de Saint-Brieuc, situé alors rue Jouallan. Il est ensuite transféré à Rennes, avant de rejoindre le camp de Royalieu à Compiègne en avril 1944. 

Déporté à Buchenwald

Fin avril, il fera partie du convoi des "tatoués" déportés vers Auschwitz avec Marcel Paul et Robert Desnos. Il est ensuite déporté à Buchenwald où il fera partie du commando de déportés français qui participeront à la libération du camp le 11 avril 1945.

Rentré en France, il poursuivra son engagement, en fondant le syndicat CGT des ouvriers agricoles dans les Côtes-du-Nord. Il se consacre à l'écriture de leur statut dans une brochure éditée, fin 1947, par la section fédérale des ouvriers agricoles, jardiniers, bûcherons et similaires des Côtes-du-Nord. Ce document définissait le règlement de travail et les salaires des salariés agricoles. 

Il est élu, en tant que candidat CGT, au conseil d’administration de la caisse primaire de sécurité sociale en 1962. Administrateur de la Mutualité sociale agricole, il en est élu vice-président en 1958.  
Il a aussi des responsabilités à la fédération du PCF des Côtes-du-Nord et est encore administrateur de l’hôpital de Saint-Brieuc.

En 1977, après la victoire de la liste d’Union 

http://www.cg22.fr/index.php?id=437&tx_ttnews%5Btt_news%5D=4315&tx_ttnews%5BbackPid%5D=3&cHash=470e13e505

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 10:27
Congrès de la FNDIRP : 

Vu 61 fois | 

 

Publié le 24/05/2011 à 00:00


1 photo
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Les membres du bureau et les autorités / Photo Daniel Grimbuhler

Les membres du bureau et les autorités / Photo Daniel Grimbuhler

L’Association des Déportés internés résistants patriotes du Jura (ADIRP) que préside Jacqueline Vuitton a tenu dimanche matin son congrès à la salle des fêtes de Foncine-le-Haut. Il a été organisé par Bernard Bouveret ancien déporté. Lors de son allocution, Léa Santoni directrice du service départemental des Anciens combattants a salué le travail de civisme et de mémoire de l’association. Henri Wilkowski membre du bureau exécutif de la fédération s’inquiète d’une discrimination latente et déplore l’instabilité des instances politiques à la tête du monde combattants et victimes de guerre.

combattants et victimes de guerre. Jacques Peccaud délégué du Souvenir français a invité à une réflexion sur les drapeaux œuvre de mémoire et emblème de la patrie.

La présidente, quant à elle, a rappelé les activités : participation aux cérémonies patriotiques aux côtés des porte-drapeaux, préparation et corrections du concours de la résistance et de la déportation en apportant des témoignages dans les écoles ou expositions. Cette année, le concours de la Résistance et de la déportation avait pour thème « La répression de la Résistance en France par les autorités d’occupation et le régime de Vichy » : 21 établissements scolaires y ont participé et la remise des prix de ce concours aur

http://www.leprogres.fr/jura/2011/05/24/congres-de-la-fndirp-pour-la-memoire-et-face-a-l-extremisme

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 10:38

réflexion


Pour son Assemblée générale qui se réunira dans quelques jours à Paris, la FNDIRP a choisi le thème : « Fiers de nos combats d’hier, 

confiants en l’avenir ». Serge Wourgaft, membre du Comité d’honneur de la Fédération et vice-président de sa Commission des affaires 

internationales, nous fait partager ses réflexions à ce sujet.

Et si le « printemps arabe » qui a marqué 

les premiers mois de 2011 avec le grand 

espoir qu’il représente en dépit des nuages qui l’obscurcissent avait un lien avec 

le programme du Conseil national de la 

Résistance (CNR) et celui de l’action de 

la FNDIRP durant les 66 années de son 

existence ?

Une affirmation quelque peu prétentieuse ? Et pourtant…

C’est à l’unanimité, le 15 mars 1944, en 

pleine lutte contre l’occupation nazie, que 

les représentants de l’ensemble des organisations de résistance, des partis politiques 

et des centrales syndicales, de toutes tendances, adoptaient ce programme.

Son actualité a été illustrée notamment 

par le succès et le retentissement considé-

rables du petit livre de Stéphane Hessel, 

Indignez-vous ! (1 400 000 exemplaires vendus, publication dans de nombreux pays à 

travers le monde), dans lequel il démontre 

la pertinence, aujourd’hui, des principes 

du programme.

D’ailleurs le fait que certains estiment 

nécessaire de le « détricoter », n’est-il pas 

aussi la reconnaissance a contrario de cette pertinence ? 

On rencontre souvent un anachronisme consistant à évaluer les événements 

du passé en fonction des critères du pré-

sent. C’est le cas notamment de ceux qui 

rendent hommage aux travaux de CNR 

mais considèrent que la possibilité de les 

appliquer au monde contemporain relève 

d’une touchante naïveté et d’un attachement, certainement respectable, à l’expé-

rience vécue d’un passé révolu.

Et cependant, le programme du CNR, 

non seulement par son contenu mais aussi 

par le contexte dans lequel il a été élaboré, a une valeur symbolique et donne un 

exemple à suivre.

D’abord par le pari formidable sur l’espoir 

dans l’avenir qu’il représente. Faut-il rappeler que ces discussions se sont déroulées 

en 1943 et au début de 1944 alors que l’issue de la guerre et la victoire des nations 

alliées étaient encore loin d’être assurées ? 

Et qu’elles se tenaient dans le danger permanent d’une irruption de la Gestapo avec 

toutes les conséquences que cela aurait impliqué pour les participants.

Combien auraient pu se dire, comme 

on l’entend tellement souvent : « Réglons 

d’abord le plus urgent, on verra la suite 

après. » Mais pour Jean Moulin, à l’origine du CNR et représentant du général de 

Gaulle, et pour les membres du CNR, il 

fallait, en dépit de cette situation précaire, préparer l’avenir à court mais aussi à 

moyen et à long terme d’une France libé-

rée mais gravement atteinte par les suites 

de la guerre et de l’Occupation.

Une exigence de liberté et 

de dignité

Aujourd’hui, en France, en Europe 

et dans d’autres parties du monde - la 

situation n’étant évidemment pas la 

même - il y a une tendance de plus en plus 

marquée à privilégier uniquement l’immé-

diat, particulièrement à des fins de rentabilité et d’électoralisme. Le long terme, 

c’est-à-dire l’avenir et la jeunesse, est né-

gligé. L’exemple du CNR a donc une grande signification sur la voie à suivre.

Un autre enseignement du CNR s’adresse à ceux des adeptes du « modernisme » 

pour qui il ne faut pas se référer aux propositions du passé qui seraient par nature 

périmées et ne répondraient pas aux pré-

occupations du présent. Or, on l’a dit bien 

souvent, l’objectif fondamental du programme du CNR, qui était de construire une société libre, juste, démocratique, 

ouverte et socialement équitable, reste 

pleinement d’actualité. Mais bien sûr, les 

moyens à utiliser et les démarches à poursuivre à cet effet doivent tenir compte du 

contexte géopolitique et des avancées scientifiques et technologiques.

La foi dans l’avenir, la volonté de participer à la construction d’une telle société 

ont été aussi exprimées dans les messages 

adoptés à Buchenwald et Mauthausen lors 

de la libération de ces camps.

Les expériences vécues des survivants des 

camps, leurs témoignages, en particulier au 

Procès de Nuremberg, sur la déshumanisation et le non-droit absolu auxquels ont 

conduit des doctrines, poussées dans leur 

logique extrême, de la suprématie raciale 

et du pouvoir absolu qui en découlerait, 

se situent dans le même esprit.

Ainsi s’est imposée aux Nations Unies la 

nécessité vitale de tout mettre en œuvre 

pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. Dans ce sens, une importance 

toute particulière a été donnée à la dignité 

de la personne humaine, un impératif qui 

est souligné dans tous les traités et conventions portant sur les droits de l’homme et 

le droit international humanitaire.

Ainsi la première phrase de l’Article 1

er

de la Déclaration universelle de Droits de 

l’Homme précise que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité

et en droits ». De même  l ’Article  3,  commun aux quatre Conventions de Genève 

sur le droit international humanitaire, insiste sur la nécessité absolue de respecter 

la personne humaine.

La FNDIRP, dès sa fondation, a lutté 

pour la mise en œuvre des propositions 

du CNR et pour le respect partout et par 

tous de la dignité de la personne. Elle a 

constamment rappelé que la solidarité entre les déportés dans les camps a non seulement contribué pour beaucoup d’entre 

eux à leur survie mais aussi, qu’en allant 

vers l’autre, au-delà de l’intérêt personnel, 

égoïste et immédiat, elle a été un moyen 

puissant de la lutte contre l’oppression et 

la déshumanisation.

Et c’est cette exigence de liberté et de 

dignité qui s’est spontanément exprimée dans les cris et les chants des jeunes 

dans la solidarité de leurs mouvements au 

Moyen-Orient.

N’est-ce pas là un lien avec l’histoire du 

CNR et de la FNDIRP ?

Les dictateurs ne sont plus 

entièrement maîtres chez eux

Nous sommes certes encore loin d’une 

reconnaissance universelle de ces aspirations et de leur traduction dans les comportements et les faits.

La seconde moitié du vingtième siè-

cle a été tragiquement marquée par des 

conflits armés, des génocides, la pratique 

de la torture et, de manière générale, par 

le mépris du droit international et l’accroissement au plan international comme 

au plan national de l’écart entre les riches 

et les pauvres.

Aujourd’hui encore on assiste en France et 

dans plusieurs pays européens à des mouvements racistes, xénophobes, à la prépondérance de l’égoïsme individuel dans le 

déni de l’interdépendance de plus en plus 

effective entre les nations du monde.

Mais en même temps, un peu cachés 

par les hoquets de l’Histoire, des progrès 

lents mais certains existent dans l’institutionnalisation des relations internationales et leurs retombées souvent bénéfiques 

au plan national. 

Les dictateurs ne peuvent plus considérer qu’ils sont entièrement maîtres 

chez eux pour perpétrer leurs méfaits 

et pour massacrer leurs peuples luttant 

pour leur liberté et leur dignité. Ils peuvent s’attendre, comme le démontrent 

les  sou lèvements  au  Moyen-Orient,    et

 

http://www.fndirp.asso.fr/fndirp.pdf

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 22:02

La Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes(FNDIRP) est une association «  loi 1901  », fondée en octobre 1945 , cinq mois après la victoire sur le nazisme par le colonel Henri Manhès et Marcel Paul .

Elle porte l'héritage de ceux qui, au cœur même des camps nazis , faisaient le serment de témoigner au nom de tous ceux qui n'en reviendraient pas ; l'héritage des internés dans les prisons de la France occupée , des combattants qui se regroupaient pour accueillir les rescapés. Elle plonge donc ses racines dans les crimes sans précédent du nazisme.

Un serment, fait sur les lieux mêmes de leur souffrance, liait les survivants des camps : témoigner, au nom des morts, pour veiller sur l'avenir de l'homme et sur sa dignité.

La FNDIRP était partie civile dans les trois procès pour crime contre l'humanité conduits en France  : celui de Klaus Barbie , de Paul Touvier et plus récemment de Maurice Papon .

Sommaire

http://www.africaciel.com/afrique/portail/index/F%C3%A9d%C3%A9ration_nationale_des_d%C3%A9port%C3%A9s_et_intern%C3%A9s_r%C3%A9sistants_et_patriotes.html

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 21:54
 - Caen
jeudi 12 mai 2011

 

 

Samedi matin, les membres de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP), et de l'association Mémoire vive des convois des 45 000 et des 31 000 se sont recueillis place Guillouard devant la stèle dédiée à la mémoire des Calvadosiens déportés à Auschwitz Birkenau, arrêtés dans les premiers jours de mai 1942.

Apposée sur le bâtiment qui a renfermé les détenus avant leur convoi, la stèle énumère le nom des cent otages déportés dont seulement dix ont survécu. « En s'arrêtant sur chacun de ces noms, on 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-a-la-memoire-des-deportes-du-regime-de-Vichy-_14118-avd-20110512-60459438_actuLocale.Htm

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