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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 18:32
 
 Manon Toureilles, primée par l\'association Zakhor.
Manon Toureilles, primée par l'association Zakhor.  © Tonton Jo

La mission de l'association 'Zakhor pour la mémoire' n'a pas changé d'un pouce. Philippe Benguigui, le président, l'a rappelé lors de la traditionnelle remise des prix ' Zakhor pour la mémoire'. "Le but est de maintenir les liens entre toutes les générations pour honorer la mémoire des victimes et des rescapés de la Shoah, rappela-t-il. De participer, d'initier et de soutenir tous les projets institutionnels et associatifs pour favoriser la création d'un muséum en zone libre, en particulier au camp Joffre de Rivesaltes."

Le soutien déterminé et sans relâche de l'influent Serge Klarsfeld, historien et avocat de la cause des déportés de France, premier vice-président de la fondation pour la mémoire de la Shoah, pèse évidemment. Il fut un des invités de marque de cette remise de prix, au même titre que Barnea Hassid, consul général de l'Etat d'Israël en France, devant une bonne centaine d'adhérents et de personnalités, même si bien des élus du département - sauf Pierre Estève, vice-président du conseil général - avaient notifié leur absence en mettant en exergue leur droit de réserve, à l'approche des sénatoriales.

Sans Rose Bosch 
Avant même la lecture des prix, lancée par Laurent Coronas, le vice-président de l'association, on eut droit à quelques chants signés de la cantatrice de Montpellier Nathalie Nicuad, assistée de l'accordéoniste Babette Disdie.

Nathalie Nicaud entonna ensuite plusieurs hymnes dont la Marseillaise et le Zakhor, avant la minute de silence en l'honneur des victimes du 11 septembre.

Puis ce fut le temps fort de la journée, la remise des prix, hélas marquée par l'absence de Rose Bosch, lauréa

 

http://www.lindependant.fr/2011/09/12/zakhor-pour-la-memoire-recompense-ses-laureats,60501.php

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 16:42
Le fondateur d'Ikea rattrapé par ses relations avec les nazis

Le PDG d'Ikea Ingvar Kamprad, à gauche, est mis en cause pour ses relations avec les nazis dans le livre d'une journaliste suédoise.

afp.com/Eric Feferberg

Il a entretenu des liens plus poussés avec des groupuscules nazis suédois qu'il ne l'admet, affirme le livre d'une journaliste suédoise.

Rattrapé par son passé? Le fondateur du groupe suédois Ikea a entretenu, pendant et après la seconde guerre mondiale, des liens plus poussés avec des groupuscules nazis suédois qu'il ne l'a admis par la suite, selon un nouveau livre publié dans le royaume où il suscite des réactions critiques. 

Ingvar Kamprad, un milliardaire âgé de 85 ans qui continue à contrôler le numéro un mondial de l'ameublement, a reconnu depuis une quinzaine d'années qu'il avait adhéré à un mouvement de jeunesse fasciste durant la guerre, en qualifiant cet épisode de "plus grave erreur" de sa vie et de "folie de jeunesse". 

Le Suédois avait pourtant adhéré à un autre groupuscule encore plus extrémiste et il est resté un admirateur de Per Engdahl, l'une des principales figures nazies de Suède, détaille la journaliste suédoise Elisabeth Aa

http://www.lexpress.fr/actualite/economie/le-fondateur-d-ikea-rattrape-par-ses-relations-avec-les-nazis_1024132.html

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 20:36
il y a 67 ans, à la cascade du bois de boulogne...
Mots clés : Histoire,

 

 

Il y a soixante-sept ans, dans la nuit du 16 au 17 août 1944, trente-cinq jeunes résistants de toutes opinions, membres des Francs-tireurs et partisans (FTP), de la Jeunesse chrétienne combattante ou des Forces françaises de l’intérieur (FFI), tombés dans un guet-apens tendu par un agent de la Gestapo, étaient massacrés par les nazis à la cascade du bois de Boulogne, et sept autres au siège de la Gestapo, au 10 de la rue Leroux, dans le 16e arrondissement de Paris. Comme chaque année, le comité du souvenir de ces martyrs organisait, hier, avec le concours des villes de Paris, de Boulogne-Billancourt et de Chelles, une cérémonie commémorative, où se sont réunies plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles les responsables de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP), Louis Cortot, compagnon de la Libération, et des élus des municipalités parties prenantes. Au nom du Par

http://www.humanite.fr/tribunes/il-y-67-ans-la-cascade-du-bois-de-boulogne-478021

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 20:36

Sur la stèle érigée à la mémoire de François Cadennes , une plaque du corps-franc Pommiès avec ces mots, «A notre compagnon d'armes»./Photo J.P.

Sur la stèle érigée à la mémoire de François Cadennes , une plaque du corps-franc Pommiès avec ces mots, «A notre compagnon d'armes»./Photo J.P.
Sur la stèle érigée à la mémoire de François Cadennes , une plaque du corps-franc Pommiès avec ces mots, «A notre compagnon d'armes»./Photo J.P.

Le 20 août 1944, le département des Hautes-Pyrénées était libéré. Quelques jours auparavant, le 6 juillet, François Cadennes, jeune résistant d'à peine 18 ans, était abattu par la milice française. Au rang des victimes de l'occupant nazi et de ses collaborateurs, au rang des 205 résistants qui ont perdu la vie entre juillet 1942 et août 1944, au sein de cette « armée des ombres » portant haut l'honneur de la France. La stèle, sur le site de cette vie sacrifiée, est une des étapes du pèlerinage du souvenir organisé par le comité départemental de la Résistance des Hautes-Pyrénées pour l'Histoire et le souvenir.

En ce 20 août 2011, 67e anniversaire de la Libération, nouvelle manifestation de respect et de reconnaissance à ces hommes et femmes engagés, en présence d'Elise Bouthors, de l'Association nationale des déportés internés et résistants patriotes (ADIRP), une des composantes du comité départemental, aux côtés d'Anne-Marie Saint-Martin, maire ; du conseiller général Claude Miqueu ; des représentants et porte-drapeaux des associations patriotiques et d'une délégation de pompiers. Travail

 

http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/23/1151441-andrest-commemoration-de-la-liberation.html

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 20:33


 

Il ne figure ni en tête des box-office, ni dans les panthéons cinéphiles. Images du monde et inscription de la guerre est pourtant un film très célèbre, une sorte de star, du moins parmi ceux qui cherchent à réfléchir avec le cinéma. C’est pourquoi il faut remercier les éditions Survivance de rendre enfin disponible en DVD le film de Haroun Farocki, devenu une des pierres de touche de la pensée des images, et de leur rôle dans l’histoire. Terminé en 1988, au terme de trois années de travail, le film s’ouvre sur des vagues, construisant aussitôt un rapprochement, plus poétique que logique, entre mouvement des flots et mouvement de la pensée. Ainsi procèdera Farocki, qui cherche à rendre sensible des effets de ressemblances, de rimes formelles, par où passent d’autres éléments de sens que les ordinaires constructions du discours. Le résultat est nécessairement complexe même si le film se regarde sans aucune difficulté, il est même pratiquement infini comme le ressac, en tout cas d’une extraordinaire richesse.

Images du monde et inscription de la guerre s’élabore autour des enjeux de construction du ce qui est vu du fait de la combinaison d’une pratique humaine et de l’emploi d’appareils. Des dispositifs d’optique et de mesure qui, à partir du 18e siècle, participent à la naissance de la modernité aux outils contemporains, dans des contextes variés où dominent les deux approches, plus symétriques qu’opposées, de la recherche scientifique et de la visée guerrière, les stratégies de vision et de monstration sont interrogées sur un mode critique.

Rien de systématique dans la manière de faire de Farocki, il ne s’agit ni d’écrire un catalogue ni d’établir une chronologie, il s’agit de partager des sensations qui ouvrent de nouveaux champs de pensée, qui suggèrent des nouvelles connexions, des rapprochements inédits et possiblement féconds. C’est le processus même de la pensée exploratoire (interconnexion de synapses auparavant jamais reliées), et c’est le processus même du cinéma, plus précisément du montage au sens large tel que l’a défini Jean-Luc Godard il y a plus d’un demi-siècle (Montage mon beau souci, Cahiers du cinéma,décembre 1956).

Si Farocki emprunte des chemins buissonniers qui parcourent deux siècles d’histoire européenne, l’épicentre de sa méditation vagabonde est clairement situé là où en effet à été radicalisée à mort la question de l’image : à Auschwitz. C’est en particulier l’occasion de l’aspect le mieux connu du film, l’explication de la manière dont les caméras embarquées sur les avions de reconnaissances alliés photographièrent le camp d’extermination, mais qui ne donnèrent lieu à aucun effet : ce que montraient ces photos n’a pas été vu par les spécialistes chargés de les analyser, tout simplement parce qu’ils cherchaient autre chose. Ils ont vu Birkenau, mais ne l’ont pas regardé. Ce n’est qu’à la fin des années 70, après la diffusion de la série Holocaust à la télévision américaine, que deux agents de la CIA exhumèrent les clichés, et découvrirent avec quelle précision étaient figurés les bâtiments, y compris les chambres à gaz et les crématoires.

Par touches suggestives, Farocki donne à comprendre ainsi l’importance de la construction des regards, des cadres historiques, politiques, psychologiques, médiatiques dans lesquelles les images toujours sont vues, mais vues d’une certaine manière. Il établit les conditions d’une politique du point de vue, et d’une critique politique des systèmes de représentation – ceux des géographes, des architectes, des retransmissions de matches de foot, etc. aussi bien que des dirigeants politiques et militaires.

Il interroge également la complexité de ce qui se joue entre deux regards, celui qui « prend » l’image, et celui est pris par elle. Il le fait en convoquant deux situations où des rapports de force violents interfèrent entre les deux : homme/femme, prisonnier/geôlier, colonisateur/colonisé, bourreau/victime. Il met en branle cette réflexion à partir du portrait d’une femme juive photographiée par un nazi et figurant sur un des clichés de l’Album d’Auschwitz, et la série de portraits d’identité de femmes algériennes forcées de se dévoiler, réalisés sur ordre par le soldat (et déjà grand photographe) Marc Garanger durant la Guerre d’Algérie (1). A partir de ces deux exemples extrêmes, c’est toute l’incertitude de ce qui circule entre deux regards, y compris beaucoup moins clairement assignés à des positions d’inégalité, qui est mobilisé par le travail d’une mise en scène conçue comme une mise en éc

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 20:01
Commémoration de la libération le 25 août PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Teddy   
Samedi, 20 Août 2011 15:23

Cette année sera celle du 67ème anniversaire de la libération de Paris. Durant la seconde guerre mondiale, Paris a été occupé pendant près de 5 ans. Pour l'occasion, comme chaque année, une commémoration est prévue devant le monument aux morts.

 

La libération de Paris est intervenue le 25 août 1944 après quelques années d'occupation allemande. Rendue possible grâce à la résistance de la population et aux avancés remarquables des alliés suite à la bataille de Normandie, tous les ans nous réalisons une commémoration de l'évènement à Montrouge.

Pour l'occasion, la municipalité et le conseil municipal, le comité local de libération, ainsi que les organisations de résistances et d'anciens combattants (U.N.C - UFAC - FNACA - ACPG - FNDIRP - ANACR - Déporté du travail, F.N. A. Maginot - Médaillés Militaires) convient la population à rendre un hommage mérité à ceux qui sont tombés pour que la France vive dans l'indépendance, la liberté et la paix.

Rendez vous est pris à 19 heures, le 25 août devant le monument aux morts pour une minute de silence et le dépôt de couronne. Une procession est prévue avant également.

Pour permettre à la commémoration de se dérouler dans les meilleures circonstances, la circulation sera momentanément interrompue entre 17h15 et 19h30 au fur et à mesure de la progression du cortège dans les voies suivan

 

http://echo-montrouge.com/actu-locale/254-commemoration-de-la-liberation-le-25-aout

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 20:51

Nancy Wake en Australie en 1994

Surnommée la "Souris blanche" par la Gestapo, Nancy Wake est morte, dimanche 7 août, à Londres. Elle s'est distinguée pendant la dernière guerre mondiale en facilitant l'exfiltration de centaines d'alliés de France occupée.

Née en Nouvelle-Zélande, Mme Wake a grandi en Australie. Dans les années 1930, elle travaille comme journaliste en Europe. Ce qui l'amène, en 1933, à s'entretenir avec le nouveau chef de l'Allemagne, Adolf Hitler. C'est après cette interview, a-t-elle raconté, qu'elle a décidé de se battre contre les persécutions qui allaient embraser l'Europe, rapporte la BBC.

Quand en 1940 la France est sous le joug de l'Allemagne, la Souris blanche prend le maquis. D'abord courrier dans la Résistance, elle participe activement à des sabotages et l'espionnage de l'ennemi, sauvant la vie de centaines de vies alliées et prenant celles de dizaines d'Allemands : "J'ai tué beaucoup d'Allemands pendant la guerre et je suis désolée de ne pas en avoir tué plus", a-t-elle dit dans une interview, citée par la BBC.

Dans les années 1940, la Souris blanche part outre-Manche rejoindre les Opérations spéciales britanniques. Elle sera parachutée en France en 1944, quelques semaines avant le débarquement pour livrer des armes à la Résistance. "Quand j'accomplissais cette tâche, je pensais

 

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/08/08/resistance-mort-de-la-souris-blanche-bete-noire-de-la-gestapo/

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 20:50
Mots clés : 
Par Constance JametPublié le 08/08/2011 à 11:43 Réactions (108)
Nancy Wake en 2004. «Elle est une des femmes les plus féminines que je connaisse mais dès qu'il faut se battre, elle a la force de cinq hommes», disait d'elle une collègue résistante.
Nancy Wake en 2004. «Elle est une des femmes les plus féminines que je connaisse mais dès qu'il faut se battre, elle a la force de cinq hommes», disait d'elle une collègue résistante. Crédits photo : NICOLAS ASFOURI/AFP
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Membre éminente de la Résistance française, Nancy Wake avait figuré en tête de la liste des personnes recherchées par la Gestapo. Les nazis, auxquels l'Australienne ne cessait d'échapper, l'avaient surnommée la souris blanche.

C'était l'une des résistantes les plus décorées de la Seconde Guerre mondiale avec une dizaine de médailles du monde entier à son actif. Nancy Wake s'est éteinte dimanche à Londres, à quelques jours de son 99e anniversaire. Son nom est moins connu en France que celui des Aubrac mais cette Australienne fut une figure éminente de la Résistance. Elle fit sortir de l'Hexagone plus de 1000 soldats alliés, résistants et juifs puis intégra un réseau de 7000 résistants chargé d'affaiblir les lignes allemandes en préparation du débarquement.

Les nazis la placèrent en tête de la liste des personnes les plus recherchées par la Gestapo. Devant la capacité de Nancy Wake à leur échapper, ils la surnommèrent «la souris blanche». L'Australienne s'est enfuie à ski, a semé en voiture l'avion qui la canardait, a sauté d'un train en marche, parcouru en trois jours 430 km à vélo en plein territoire occupé pour transmettre des codes radios ou encore tué un soldat à mains nues … «Nancy était une femme sublime et les nazis ont longtemps cru avoir affaire à un homme, comme eux, agressif et bardé de révolvers», a noté, lundi, son biographe. Ses exploits ont inspiré au romancier britannique Sebastian Faulks son héroïne Charlotte Gray, portée à l'écran en 2002, avec Cate Blanchett dans le rôle titre.

Toute l'existence de Nancy Wake fut romanesque. Dernière d'une fratrie de six enfants, sa famille quitte, en 1914, alors qu'elle n'a que deux ans, sa Nouvelle-Zélande 

 

http://www.lefigaro.fr/international/2011/08/08/01003-20110808ARTFIG00375-l-une-des-resistantes-les-plus-decorees-s-est-eteinte.php

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 14:23
2 août 2011

Parution de Guy Perlier, Indésirables 1940-1944, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2011, 388 p.

ISBN : 978-2-914848-45-9

Présentation de l’éditeur

Cet ouvrage s’ouvre sur l’étude précise de toutes les populations qui furent retenues dans les camps d’internement de la Haute-Vienne durant la période 1940-1944, c’est-à-dire d’une foule de plusieurs milliers de victimes du gouvernement de Pétain qui constitua la masse de ces « indésirables » : communistes, juifs, étrangers antifascistes, gitans, opposants et résistants à la collaboration et à l’Occupation.

Il offre en cela et pour partie l’occasion d’appréhender, en lui rendant ses visages, la richesse et la force de cette France profonde, populaire et républicaine qui très tôt a refusé d’adhérer à la politique de l’Etat français. Il se propose ensuite de prendre toute la mesure de la répression et de la collaboration par lesquelles se dévoile la nature de cette politique. On peut y retrouver le parcours de ses adversaires les plus déterminés, jusque dans leur exil algérien et celui de juifs étrangers livrés à l’Allemagne nazie, jusqu’à Auschwitz.

Enfin, il décrit l’arrestation, à partir de la fin 1943, de tous les types d’opposants à Vichy, de tous les « requis » destinés au travail en Allemagne ou au service de l’organisation Todt – Français ou étrangers -, des juifs de toutes nationalités, raflés et déportés après avoir été retenus dans les baraques des camps haut-viennois parmi des trafiquants du marché noir, des collaborateurs repentis ou des « droits communs ».

C’est dire combien l’histoire de l’internement, menée dans ce volume, est un révélateur des implications et des erreurs d’une politique de la défaite qui n’eut de choix que de proposer son aide à l’Allemagne nazie et de la servir jusque dans 

http://criminocorpus.hypotheses.org/?p=3341 

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 09:06

Né à Perpignan en 1918, l'ancien député du Pays Catalan avait 93 ans
Léo Figuères, ancien dirigeant du Parti Communiste Français, 2008 © DR
Léo Figuères, ancien dirigeant du Parti Communiste Français, 2008 © DR

 Lundi 1.8.2011. 22:15hGrande figure de la Résistance française, Léopold "Léo" Figuères s'est éteint ce lundi en région parisienne, où il avait définitivement fixé sa vie depuis près de 70 ans. Né à Perpignan de parents agriculteurs, cette personnalité s'est illustrée jusqu'en 1996 comme maire de la ville de Malakoff, dans le département des Hauts-de-Seine.

Le résistant français d'origine catalane Léo Figuères, grande personnalité de la seconde Guerre mondiale et du Parti Communiste (PC), est décédé ce lundi à l'âge de 93 ans. Né en 1918 à Perpignan, installé à Prades avec sa famille, ce "camarade" fils de paysans avait adhéré aux Jeunesses Communistes à l’âge de 14 ans, avant d'en devenir le responsable départemental dans les Pyrénées-Orientales à l'âge de 18 ans, l'année de l'avènement du Front Populaire, en 1936. Présent dans les milieux communistes parisiens bien avant sa majorité, Léo Figuères avait fondé en 1937 l’Union de la Jeunesse Agricole de France, qu'il avait représentée en 1938 à New York, lors du Congrès Mondial de la Jeunesse pour la Paix. Engagé dans la résistance en Corse, il avait ensuite dirigé l'intégralité des Jeunesses Communistes clandestines du sud de la France. Son parti, dont il avait suivi les cours de l'Ecole de l'Internationale à Moscou, en avait fait un pur et dur, envoyé dans son territoire d'origine pour en défendre les couleurs. Il avait ainsi conduit la liste communiste

http://www.la-clau.net/info/6897/mort-de-leo-figueres-grande-figure-de-la-resistance-francaise-6897

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