Le PDG d'Ikea Ingvar Kamprad, à gauche, est mis en cause pour ses relations avec les nazis dans le livre d'une journaliste suédoise.
afp.com/Eric Feferberg
Il a entretenu des liens plus poussés avec des groupuscules nazis suédois qu'il ne l'admet, affirme le livre d'une journaliste suédoise.
Rattrapé par son passé? Le fondateur du groupe suédois Ikea a entretenu, pendant et après la seconde guerre mondiale, des liens plus poussés avec des groupuscules nazis suédois qu'il ne l'a admis par la suite, selon un nouveau livre publié dans le royaume où il suscite des réactions critiques.
Ingvar Kamprad, un milliardaire âgé de 85 ans qui continue à contrôler le numéro un mondial de l'ameublement, a reconnu depuis une quinzaine d'années qu'il avait adhéré à un mouvement de jeunesse fasciste durant la guerre, en qualifiant cet épisode de "plus grave erreur" de sa vie et de "folie de jeunesse".
Le Suédois avait pourtant adhéré à un autre groupuscule encore plus extrémiste et il est resté un admirateur de Per Engdahl, l'une des principales figures nazies de Suède, détaille la journaliste suédoise Elisabeth Aa