Les associations Adirp et AFMD et la municipalité de Campan, ensemble pour rendre hommage, dénoncer la folie dévastatrice et inciter à la réflexion./Photo DDM, Viktoria Telek.
Mais aussi pour rappeler que nous devons rester vigilants pour que «cela n'arrive plus». C'est sous ce titre évocateur et chargé de sens que les associations Adirp (Association des déportés, internés, résistants et patriotes) et AFMD (Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation) des Hautes Pyrénées, en partenariat avec la commune de Campan, présentent au public une exposition, à la salle des fêtes, sur la Déportation et la barbarie nazie. Si cette page de l'histoire est aujourd'hui révolue, comme en témoigne l'amitié franco-allemande sans cesse renouvelée depuis plusieurs décennies maintenant, les récents incidents qui secouent le Mali ou l'Algérie, ainsi que toutes les formes de fanatisme, qu'il soit racial ou religieux, doivent alerter l'opinion publique sur la nécessité de rester vigilants.
C'est sous forme d'une exposition itinérante à visée pédagogique que l'Adirp et l'Afmd sillonnent les écoles, les communes et les différentes salles d'exposition pour raconter l'horreur vécue dans les camps de concentration, ainsi que la souffrance et le courage de ces Français qui, pour bon nombre d'entre eux, ont payé de leur vie l'idéologie nazie.
«Ni haine ni oubli !», rappelait Gilbert Soucaze, fils de déporté, dans son discours d'inauguration qui a eu lieu mardi, en présence des membres des deux associations, de MM. et Mmes Schmidt et Lafaille, enfants de déporté ; d'Élise Bouthors, ancienne internée ; de Gérard Ara, maire de Campan, et de son équipe municipale, que M. Soucaze a tenu à reme
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