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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 21:24
Il a été créé en 1946.

Le Patriote Résistant vous intéresse.. Il peut intéresser également des personnes que vous connaissez. 
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Il traite de tous les aspects de la déportation et de l'internement, historiques et humains. Il fournit de nombreux témoignages, publie des interviews, des critiques d'ouvrages. Il oeuvre à la défense des valeurs de la Résistance et de déportation, propose des réflexions sur la transmission de cette mémoire. 

 

 

Lu dans le numéro du mois de Juillet-Août 2012

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    1. Résolutions adoptées par le 37e Congrès national de la FNDIRP, qui s'est tenu à Nantes, du 30 mai au 2 juin 2012.
      Commission Vie de la Fédération
      Commission Histoire-Mémoire
      Commission Activités juridiques et médico-sociales
      Commission Orientation-Affaires internationales
    2. Le convoi des «45000», des politiques français à Auschwitz 8 juillet 1942 : deux jours après leur départ du camp de Compiègne, 1170 hommes épuisés entrent à Auschwitz. Ils y reçoivent des numéros matricules allant de 45157 à 46326. Ce convoi d’otages, principalement communistes, qui sera connu comme celui des «45000», arrive à Auschwitz dans la période où les conditions sont les plus dures, où la mortalité est la plus élevée pour les détenus immatriculés dans ce camp. Au bout de neuf mois, près de mille «45000» sont décédés. Malgré leur dispersion dans les Blocks et les Kommandos d’Auschwitz et de Birkenau, les survivants parviennent à s’organiser, à résister, en liaison avec un des réseaux de la Résistance intérieure : le Comité international. C’est ainsi qu’ils créent le premier groupe français de résistance au camp principal. Claudine Cardon-Hamet
    3. Un pédiatre à Drancy (juillet-décembre 1942) Le docteur Germain Blechmann, pédiatre et médecin des hôpitaux, présentait le 16 janvier 1945 une communication à la Société de pédiatrie de Paris. Il y traitait de son activité médicale à Drancy entre juillet et décembre 1942, c’est-à-dire durant la période où y furent conduits les raflés du Vél d’Hiv et, de toute la France, de massifs convois de juifs en instance de déportation, dont de très nombreux enfants.
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Lu dans le numéro du mois de Juin 2012

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    1. Une résistante méconnue, Louise Losserand Bien des «épouses de» résistants sont tombées dans l’oubli quand bien même elles jouèrent un rôle non négligeable dans le combat clandestin. C’est le cas de Louise Losserand, dont le mari Raymond fut fusillé en octobre 1942. L’historien Roger Bourderon a mené l’enquête pour reconstituer son parcours.
    2. L’annulation de condamnations des conseils de guerre nazis : un chemin long et tortueux Long fut en Allemagne le processus qui mena à la décriminalisation et à la réhabilitation des condamnés par les tribunaux militaires nazis : la première loi d’amnistie ne fut votée qu’en 1998. Jean-Luc Bellanger.
    3.   La mission de Jean Moulin. Juillet 1942. Pierre Meunier revoit à Paris son ami Jean Moulin, six mois après le parachutage en Provence de celui que le général de Gaulle a nommé son représentant personnel et le délégué du Comité national français en Zone non occupée pour unifier la Résistance et en coordonner l’action. On sait les difficultés auxquelles se heurta Jean Moulin pour remplir cette mission et créer, le 27 mai 1943, le Conseil national de la Résistance. Pierre Meunier, qui deviendra le secrétaire général du CNR (avec Robert Chambeiron pour adjoint), a témoigné de cette entreprise ardue dans son ouvrage, Jean Moulin, mon ami. (…)
    4. Le Land de Bavière annonçait le mois dernier la parution prochaine d’une nouvelle édition de Mein Kampf - ce qui sera une première en Allemagne depuis 1945 - mais une édition à visée éducative, portée par des historiens. Pour Philippe Coen, juriste et fondateur de l’«Initiative de prévention de la haine», cette décision va dans le bon sens. Mais elle ne suffira pas pour encadrer de manière satisfaisante la diffusion d’un ouvrage qui va bientôt tomber dans le domaine public. Explications.Irène Michine.
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Lu dans le numéro du mois de Mai 2012

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    1. Hommage à Raymond Aubrac  Une vie de fidélité aux idéaux de la Résistance
    2. Même la Gestapo avait fini par créer son propre réseau de camps Pour combler ses besoins toujours croissants en structures punitives, la Gestapo mit sur pied dans les derniers temps de la guerre un réseau d'internement supplémentaire, les Prisons de police élargies. Le régime de détention y était particulièrement rude. Jean-Luc Bellanger.
    3.  Du 30 mai au 3 juin, Nantes reçoit le 37e congrès national de la FNDIRP. Nous évoquons quelques-uns des faits et des personnages qui ont marqué l'histoire de la ville et du département où la Résistance fut précoce.  Le congrès rendra hommage à Marcel Paul dont on commémore cette année le trentième anniversaire de sa disparition. 
    4. Kobierzyn, ou l'esprit de résistance Non loin du camp de représailles pour prisonniers de guerre de Rawa Ruska en Pologne occupée, les nazis ouvrent en juin 1942 à Kobierzyn un autre camp, celui-ci destiné à faire pression sur les sous-officiers réfractaires au travail. C'est une nouvelle violation de la Convention de Genève réglementant le travail des PG qui stipule que les sous-officiers ne peuvent être contraints au travail. Plus de 5 000 Français y séjourneront dans des conditions extrêmement difficiles. Irène Michine.
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Lu dans le numéro du mois d'Avril 2012
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    1. 14 avril 1945: Renaissance Le 11 avril 1945, les SS évacuent en hâte les détenus de Schönebeck, Kommando de Buchenwald, pour leur faire traverser l'Elbe sur le pont de Barby. L'objectif est de les amener jusqu'à Sachsenhausen. La nuit est tombée, des déportés parviennent à s'enfuir. Parmi eux le Français Albert Penso. Bien plus tard, il témoignera pour sa famille de cette évasion qui lui permit d'échapper à une marche meurtrière de 23 jours et de recouvrer la liberté le 14 avril. Extraits. 
    2. L'intégration de criminels nazis dans l'Allemagne d'après-guerre Une historienne allemande décrit dans un ouvrage récent le parcours d'un groupe de 19 criminels nazis qui, pour la plupart, purent se réinsérer dans la société après-guerre et s'y faire une place «normale». Un nouvel exemple de l'échec de la dénazification en Allemagne, particulièrement à l'ouest. 
    3. Rawa Ruska, camp de représailles Plus d'un million de soldats français ont connu la captivité en Allemagne. Certains lui ont opposé une résistance farouche, qui s'est notamment traduite par l'évasion et le refus de travailler. Pour faire plier les insoumis, les nazis ont créé des camps de représailles, de sinistre mémoire: Rawa Ruska, Kobierzyn, Colditz, Graudenz... Près de 26 000 hommes passeront par Rawa Ruska, en territoire polonais, environ 5 900 sous-officiers par Kobierzyn, près de Cracovie. Le PR a voulu rappeler ce qu'y fut leur vie (le mois prochain nous consacrerons un article à Kobierzyn).
    4.  Le 25mai 1954 le photographe de guerre Robert Capa sautait sur une mine en Indochine. Ainsi disparaissait à 40 ans une légende du photojournalisme international, dont les clichés sur la guerre d'Espagne et la Seconde Guerre mondiale notamment sont gravés dans les mémoires. Bernard Lebrun, grand reporter à France Télévisions, et Michel Lefebvre, journaliste au Monde, ont publié récemment Robert Capa, traces d'une légende, un ouvrage passionnant dans lequel ils éclairent une période quelque peu oubliée de la vie du célèbre reporter, sa période française. 
Lu dans le numéro du mois de Mars 2012
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    1. Crânes Le racisme pseudo-scientifique des nazis s'appuya sur des théories et des pratiques héritées du passé et prônant l'inégalité entre les « races » humaines. Un rappel de Maurice Cling
    2. Déporté dans le premier convoi pour Auschwitz « Vivre n'était qu'un miracle » 27 mars 1942 : Deux mois après la conférence de Wannsee où les nazis mirent au point les modalités du génocide des juifs européens, partait de Compiègne le premier convoi de juifs de France vers Auschwitz. Parmi eux, le Dr Jacques Lewin, chef de laboratoire à la Faculté de médecine de Paris. Un des 23 survivants de ce convoi, il publia, à son retour, une série d'articles dans Valmy, organe de la Résistance du sud-ouest. Dans le premier, il décrit l'arrivée à Auschwitz de ce premier convoi. 
    3. Les femmes du « camp extérieur du KZ Ravensbrück » L'un des principaux producteurs au monde de moteurs de véhicules, la société Daimler-Benz travaillait pour la Luftwaffe dans son usine de Genshagen, près de Berlin. Comme beaucoup d'autres entreprises, elle y exploita des travailleurs forcés et des concentrationnaires, en particulier des détenues de Ravensbrück. Jean-Luc Bellanger.
    4. Courant mars débute sur France 3 la diffusion de la quatrième saison de Un village français, une excellente série très appréciée par les téléspectateurs, créée par Frédéric Krivine, Philippe Triboit et Emmanuel Daucé. Elle retrace, année après année, la vie sous l'occupation d'une sous-préfecture fictive du Jura, Villeneuve. Le destin d'une dizaine de personnages emblématiques s'y croise, dont celui du maire, interprété par Robin Renucci. Nous avons demandé à l'acteur, qui est aussi directeur du centre dramatique national des Tréteaux de France et le parrain de la 14e édition du Printemps des Poètes (5-18 mars) de nous parler de ce Village français, de son métier, de ses engagements... Transmission, partage, éducation populaire, des mots qui sont souvent revenus dans la conversation. Propos recueillis par Irène Michine.
Lu dans le numéro du mois de Février 2012
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    1. Les valeurs de la Résistance De quoi parle-t-on exactement quand on évoque les « valeurs de la Résistance »? Il n'est pas inutile de le rappeler, particulièrement en cette période électorale. Une analyse de Maurice Voutey, qui souligne les conditions difficiles dans lesquelles les membres du Conseil national de la Résistance (CNR) s'accordèrent sur un programme qui exposait les valeurs de la Résistance unanime.
    2. « Les camps », un sujet de réflexions historiques inépuisable Le terme de « camps » recouvre des phénomènes très différents qui ne sont pas assimilables. Pourtant on observe chez certains historiens une tendance nouvelle à regrouper sous un même concept toutes sortes de camps, y compris les camps de concentration et d'extermination nazis. Explications de Jean-Luc Bellanger.
    3. Graffiti de résistants sur les murs du fort de Romainville Les parois de la casemate n°17 du fort de Romainville (Seine-Saint-Denis) conservent des graffiti tracés par des résistants, dont beaucoup seront fusillés ou déportés. Ces traces fragiles, émouvantes, presque illisibles parfois, ont fait l'objet d'un ouvrage qui vient de paraître. Ses auteurs ont mené un minutieux travail d'inventaire et tenté de reconstituer le sort de ces détenus, avant et après Romainville. Thomas Fontaine, Sylvie Zaidman, Joël Clesse.
    4. Le 28 janvier se sont tenus à Paris des «États généraux de l'histoire et de la géographie». L'Association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG) qui les organisait a voulu par ce biais alerter l'opinion et les responsables politiques sur la dégradation de l'enseignement de ces matières et leurs conséquences.  Quelques jours avant ces États généraux, nous avons rencontré à Lyon le président de l'APHG, Bruno Benoît, professeur d'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Lyon. Propos recueillis par Irène Michine.
 Lu dans le numéro du mois de Janvier 2012
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  • : il s'agit d'un blog dédié à la Mémoire en général et à la mémoire de la Résistance et de la Déportation en particulier
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