Non je n’ai pas honte de ces gens qui ont scandé « On est chez nous ». Je ne leur dois rien, ils ne me doivent rien, entre nous il n’y a aucun lien. J’ai honte pour les médias. Il n’y a longtemps que sans s’abaisser au niveau d’un Apathie, dans une trop large majorité, et presque en totalité pour les « vaches sacrées », ils n’en sont guère éloignés. Par Jean Estivill, président des élus du Parti de gauche au conseil municipal de Savigny-sur-Orge.
Dans un meeting de l’infâme Jean Marie Le Pen et de sa fille, s’est réuni tout ce qui fait honte à l’Humain. Soit ! Il faut, même si nous en sommes accablés, reconnaitre cette réalité : combien de dizaines de milliers de français acclamant Pétain à Paris à la veille de sa libération, pendant qu’à deux pas on torturait les résistants, et que partout en Europe on poursuivait la « Shoah » ? Il y aura toujours des gens démissionnant d’un mandat de député pour aller torturer les infortunés qui seront tombés entre leurs mains parce qu’ils voulaient qu’on leur donne le droit à être ce que les ancêtres oubliés des tortionnaires avaient obtenus « libres et égaux en droit. » Il faut peut être, hélas s’en faire une raison. N’a-t-on pas entendu un ou des imbéciles crier « A Cayenne », une de ces hontes de l’humanité, non seulement barbare mais si inefficace contre le crime !
Non ma honte ne vient pas de là, elle vient du mutisme de ces lettrés, de ces beaux messieurs qui ont fait des études et qui sont chargés, grassement payés, par leurs informations mais aussi leurs commentaires éclairés de nous aider à appréhender la réalité. Aucune réaction à ce slogan idiot et abject: « on est chez nous », aucune réaction quand l’infâme Le Pen père, éditeur de chants nazis, a fait l’apologie du collaborationniste qui participa par ses écrits à l’extermination de six millions de juifs et que la France libérée jugea et condamna, parce qu’elle était redevenue la France qui n’était pas celle de Pétain, lui même condamné à mort, le père de l’extrême droite dont se réclame l’infâme.
Il n’était donc pas chez lui mon père quand, Républicain espagnol, fait prisonnier des allemands le 18 juin 1940 dans l’armée française, fut transféré l’année suivante d’un stalag pour soldats français au camp de concentration de Mauthausen, parce que le père spirituel de l’infâme,
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