Le Télégramme: Pourquoi est-t-il important pour vous et votre association AFMD22 de faire parler de lacérémonie qui aura lieu aujourd'hui, à Dinan?
Pierre Klein: «Il est important de faire parler de cette cérémonie, car le dernier week-end d'avril est consacré Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation. La république française, à l'issu de la loi mise en place le 14avril 1954, a lancé une journée de commémoration le dernier dimanche d'avril. Une journée d'hommage, à la mémoire des victimes de la déportation, en particulier les déportésde France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis de 1939 à 1945. À l'issue de la loi de 1954, la grande majorité des villes françaises commémorait cette cérémonie. Mais onconstate, dans les Côtes-d'Armorque les grosses villes le font encore, tandis que beaucoup depetites agglomérations fontl'impasse surcette journée.»
Qu'est ce qui selon vous fait, qu'il est très important de commémorer cette journée?
«Oublier de commémorer cette journée, serait regrettable. Pour nous, c'est quelque chose de très important, car l'objectif est de réveiller les consciences. Ce n'est pas seulement important pour nous, mais ça l'est aussi pour les jeunes et la génération future. J'appelle toutes les communes de France quelle que soit leur importance, à honorer cette journée. Aujourd'hui, nous traversons une période obscure avec cette crise qui mine l'économie et le moral des ménages. La situation économique sociale et politique que la France, l'Europe et le Monde traversent se rapproche de la période que l'Allemagne a subie après la guerre de 1914-1918 et la signature du traité de Versailles. Un traité qui a entraîné la crise économique allemande et a favorisé l'avènement de Hitler et du nazisme».
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