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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 19:32

Article Stéphane Hessel - 26 février 2010

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 19:20

Roger POITEVIN. Abbaye-Bagne de Fontevraud, 1940-1944, des Résistants dans une ancienne Abbaye. Préface de Bertrand MÉNARD. Edité par lAFMD 49 en septembre 2009.  230 pages. Photographies en couleurs. Prix : 15 Euros. Port : 3€. Commander à :

AFMD 49   3 rue des Fauvettes. 49070 BEAUCOUZE


     Le 12 mars 2005, la pose dune plaque rappelant le souvenir des Résistants internés entre 1940 et 1944 à lAbbaye de Fontevraud, transformée en Centrale, donnait lieu à la tenue dune table-ronde présidée par Marie-José CHOMBART de LAUWE (voir notre bulletin n° 17). Fruit dun long travail de recherche, notamment aux Archives départementales de Maine-et-Loire, louvrage de Roger POITEVIN sinscrit dans la continuité de cette manifestation.

 

     Le livre s’ouvre sur une évocation des circonstances historiques qui conduisirent à l’installation d’une Prison centrale dans l’Abbaye de Fontevraud, à la suite de la suppression des bagnes coloniaux, puis à l’internement en ce lieu de Résistants – tous communistes (à l’exception de Paul COLLETTE, « l’homme qui tira sur Pierre Laval »). De brèves notices présentent les hommes de pouvoir, en France, sous le gouvernement de Vichy (notamment tous les ministres de la Justice du Maréchal Pétain) ainsi qu’au niveau du Maine-et-Loire.  Des plans suivis de photographies permettent ensuite de visualiser les lieux. Puis l’auteur décrit l’arrivée du détenu, son installation dans les « cages à poules », la vie quotidienne, les travaux obligatoires dans les ateliers de chaises, de confection et de filature, la discipline, le personnel carcéral, les punitions, la nourriture, l’hygiène, le repos, le courrier.

 

     La seconde partie de l’ouvrage est constituée d’un appareil statistique concernant les détenus de droit commun et politiques (dates de naissances, professions, motifs de condamnations, etc.). Des tableaux recensent 398 détenus politiques (n’y figurent pas les détenus administratifs emprisonnés dès 1939 sur ordre du gouvernement Daladier). En face de chaque nom sont indiqués la date et le lieu de naissance, la profession, l’adresse, la date de condamnation, la peine infligée, les dates d’arrivée et de départ de la Centrale. Des graphiques de pyramides des âges, de durées des peines, d’arrivée et de départ par dates complètent l’ensemble. Un chapitre est consacré aux exécutions de 10 détenus pris comme otages par les Allemands et fusillés près de la Centrale. Des photographies situent les lieux et  deux notices biographiques évoquent les itinéraires de deux des suppliciés : Joseph DARRIET et Joseph MONETTI.

 

     La troisième partie du livre est constituée  de témoignages de Déportés qui ont connu linternement à Fontevraud : Louis BRETON, Marcel THOMAZEAU, Charles MOUSSON, Emile CONTANT (originaire de Trélazé). Lépouse dun prisonnier, Jackie LE GALLEU, elle-même déportée par la suite, fait le récit de ses  visites à son mari. Sont ainsi évoquées de manière détaillée les difficiles conditions de vie à la Centrale au milieu des détenus de droit commun et la longue lutte des prisonniers politiques pour obtenir un  régime distinct de celui de leurs codétenus. Louvrage se termine par des croquis de détenus et le texte du discours prononcé par Roger POITEVIN (rédigé par Hélène CABRILLAC) lors de linauguration de la plaque en mars 2005.

                                 

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 19:18
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Avec la coopération de la ville de Fontevraud et de la direction de l'Abbaye (Centre Culturel de l'Ouest), nous organisons la semaine de "L'Impossible Oubli" à Fontevraud du 2 au 11 avril 2010. Le programme vous sera envoyé prochainement;

Pour la "table ronde"du  dimanche 11 avril après midi , nous aurions besoin d'anciens Résistants et Déportés ayant été détenus dans la Centrale et qui pourraient témoigner.

Pouvez vous me mettre en relation avec ces personnes, ou simplement me fournir leurs coordonnées.
Etant donné l'érosion du temps, c'est certainement la dernière fois que nous pouvons organiser une telle manifestation avec des Témoins directs de l'époque.

Pouvez vous m'aider?
Je vous remercie d'avance.
 
Roger Poitevin
3 rue des Fauvettes
49070 Angers-Beaucouzé
(02 53 91 20 92)
(06 20 65 11 66)
roger.poitevin@numericable.fr
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 21:14
Autour du film La Rafle

A l’occasion de la sortie en salle du film de Rose Bosch consacré à la rafle du Vél’ d’Hiv’, retour sur plusieurs ouvrages et documents pédagogiques concernant cet épisode tragique de l’histoire de France.


Témoignages

- Evadée du Vel’ d’Hiv’ : le récit d’Anna Traube paru dans la Collection Témoignages de la Shoah (FMS / Le Manuscrit).
Le personnage d’Anna Traube est présent dans le film mais son histoire a été quelque peu modifiée. Ce livre présente ce qu’elle a réellement vécu durant cette période.

- Annette Muller, la petite fille du Vél’ d’Hiv’, témoignage publié par le Cercil et accompagné de notes, d’études historiques et de documents d’archives privées et publiques souvent inédits.


Ressources pédagogiques

- Dossier pédagogique (pdf, 8 p.) disponible sur le site officiel du film La Rafle.

- Discours de Jacques Chirac prononcé ....

http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article1181

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 21:10
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 21:07

Olivier-Dugrip-Jacques-Fredj.jpg

« Le crime de la Shoah est de portée universelle, l'enseigner est un acte civique », a indiqué Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse, en signant hier au rectorat une convention de partenariat avec Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah.


Cela fait des années que le Mémorial de la Shoah, soutenu par la Fondation pour la mémoire de la Shoah, est le partenaire d'un certain nombre d'établissements scolaires de l'académie. Et une convention départementale a déjà été signée entre l'inspection académique de la Haute-Garonne et le Mémorial....

http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/779180-La-Shoa-un-crime-universel.html

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 21:04

Yvonne-Chatelain.jpg

« Pour moi, c'est un honneur d'avoir su prendre une petite part dans cette lutte et, à présent, dans le fait de témoigner » : pour Yvonne Châtelain, 86 ans, « faire savoir que ça a existé et que ça peut encore arriver » c'est aussi apporter, aux jeunes, son expérience et leur ouvrir les yeux sur les dangers des dérives de certains courants de pensée.

Fille d'un ouvrier syndicaliste, elle habite, en 1928, Alfortville. Elève en cours complémentaire, elle arrête ses études en 41 pour travailler comme « employée aux écritures » dans une maison de
....

http://www.lunion.presse.fr/article/societe/ces-remoises-en-resistance-yvonne-chatelain-faire-savoir-que-cela-a-existe

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 18:24

Les Amis de la fondation pour la mémoire de la Déportation (AFMD) étaient réunis, samedi, à la salle Savidan de Lannion. L'occasion de rappeler leur grand projet 2010:lacréation d'un musée à Saint-Brieuc.


«Côté musée, on est en retard dans le département», déplore Jacques Pequeriau, président des Amis de la fondation pour la mémoire de la Déportation, secteur Lannion-Trégor. L'AFMD, présente dans 72départements en France, oeuvre pour «rappeler le drame qui a été vécu par les déportés, pour éviter que cela se reproduise», notamment par l'organisation d'expositions ou l'édition d'ouvrages. Samedi matin, les Costarmoricains, réunis en assemblée générale, au centre Savidan, ont appris la confirmation du projet qui leur tient à coeur: la création d'un musée de la Résistance et de la Déportation.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/deportation-et-resistance-vers-la-creation-d-un-musee-15-02-2010-784429.php

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 19:51

RAPPEL : Présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation, Marie-José Chombart de Lauwe est venue, hier, à la rencontre de collégiens Les initiales font

froid dans le dos : N-N. Pour nacht und nebel, le sinistre nuit et brouillard dans lequel les Nazis voulaient faire disparaître jusqu'au souvenir des déportés vers les camps de la mort. Soixante-cinq ans après, les pages des livres d'histoire regorgent des drames liés à cette période, et leur lecture est bien évidemment à la fois instructive et émouvante. Mais rien ne vaut le témoignage de celui ou celle qui a vécu intensément ces années-là. C'est-à-dire qui est entré dans la résistance à un moment où ce n'était pas à la mode, et qui l'a payé très chèrement.


Marie-José Chombart de Lauwe, 86 ans aujourd'hui, le regard clair, le souvenir vif et l'élocution précise, est l'un de ces héros, doublement rescapés aujourd'hui, l'histoire biologique s'étant chargée d'anéantir ceux qui avaient
eu assez de ressources pour survivre aux horreurs de ce voyage au bout de la nuit.

Son père, lui, mourra à Buchenwald. Sa mère s'en sortira, mais pour quelques années seulement. D'autres membres de sa famille seront aussi déportés. Mais, de tout cela, Marie-José, comme tous les véritables combattants, tirera une énergie folle. Elle se mariera, aura quatre enfants (et, à présent, neuf petits-enfants et onze arrière petits-enfants), et deviendra chercheur au CNRS, spécialiste du comportement du jeune humain. L'une de ses phrases favorites est : « Surtout, pas de victimisation. Il faut lutter ». Ravensbruck, puis Mathausen en fin de captivité, sont donc pour toujours gravés dans sa mémoire. Comme ces quatre derniers vers de La fin du loup, d'Alfred de Vigny, qu'elle avait, elle, gravés sur le mur de sa prison dans ce qui est maintenant le ministère de l'Intérieur. Et qui était autrefois le siège de la Gestapo.

Présidente de la Fondation pour la mémoire et la déportation , cette Bretonne d'origine parcourt désormais la France, allant à la rencontre de collégiens, de lycéens ou d'étudiants, afin de témoigner inlassablement de l'engagement d'une jeune fille de dix-sept ans, « élevée dans une ambiance de patriotisme et de justice sociale ». Deux notions qui sont donc loin d'être antinomiques , contrairement à ce que notre époque, volontiers brouillonne, voudrait parfois nous faire croire.

Hier après-midi, Marie-José Chombart de Lauwe a répondu à des questions des collégiens d'Onet et de Rodez. Elle était accompagnée d'une autre déportée à Ravensbruck, Suzanne Marchesi, et d'un homme né - et ayant survécu par miracle - dans ce même camp (Jean-Claude Passerat).

Dans la salle des fêtes, archi-comble, on buvait littéralement les paroles de ces témoins d'un autre âge. Un autre âge ? Pas si sûr. On pense à Berthold Brecht, et au ventre qui est encore fécond. On pense à cette phrase de Marie-José Chombart de Lauwe : « Les camps, c'était le pire du mal. Mais combien d'exemples terribles dans l'Histoire ? Et dans l'histoire à venir ? »

H.M
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 19:42
Auschwitz (Pologne) Envoyé spécial

Le temps commence à presser. Il y a de moins en moins de survivants d'Auschwitz-Birkenau, capables de mettre des mots sur ce qui s'est passé dans ce camp de concentration et d'extermination. A l'occasion du 65e anniversaire de sa "libération", mercredi 27 janvier, ils étaient encore plusieurs dizaines à se recueillir, dans la blancheur de l'hiver qui recouvre les ruines des crématoriums. Au total, on estime à 1,1 million le nombre de victimes, dont un million de juifs.

En présence de Benjamin Nétanyahou, premier ministre israélien, son homologue polonais, Donald Tusk, a appelé à la mobilisation internationale. "Nous savons qu'il est crucial de préserver dans un état intact ce lieu de mémoire, comme cimetière, monument, comme un rappel à la mémoire et une preuve du crime accompli, que certains voudraient nier, a-t-il dit. Nous devons arrêter le processus de destruction des bâtiments, qui intervient avec le temps. C'est pour cela que nous avons créé la Fondation Auschwitz-Birkenau."

En janvier 2009, Donald Tusk avait sollicité une quarantaine de pays afin de réunir 120 millions d'euros dans le but d'assurer la préservation du site. Près de 1,3 million de visiteurs ont franchi, en 2009, le seuil du camp passant sous l'inscription "Arbeit macht frei" ("Le travail rend libre").

L'engagement allemand

Le 16 décembre 2009, au terme d'un accord passé entre le gouvernement fédéral et les Länder, l'Allemagne a accepté de verser 60 millions d'euros. Depuis, d'autres pays, dont la France, se font attendre. D'accord sur le principe, Paris n'a fait aucune annonce sur la somme qui sera versée au fonds.

Mercredi, la France était représentée aux cérémonies par le secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants, Hubert Falco. Celui-ci a conduit une délégation d'environ 180 personnes, parmi lesquelles se trouvaient des députés, des survivants, ainsi que des lycéens. Simone Veil et l'historien Serge Klarsfeld étaient aussi présents. "Le président de la République a transmis un message très clair, assure Hubert Falco à propos du fonds. On n'est pas là dans une surenchère. Soyons sérieux. Il faut une démarche collective, européenne, dans laquelle la France prendra toute sa part."

Non loin de là, devant le Pavillon français où les murs ont été couverts de vieilles photos bouleversantes des enfants déportés, Serge Klarsfeld s'étonne. "Ce n'est pas une affaire européenne, à partir du moment où l'Allemagne a déjà donné, dit-il. A moins de l'exclure de cette initiative ou de la faire payer deux fois ! Ça doit se faire Etat par Etat. Chacun se regarde en attendant de se décider. Un chiffre de 5 ou 6 millions d'euros pour la France me semblerait normal." M. Klarsfeld espère une annonce à l'occasion de la visite du premier ministre, François Fillon, au dîner annuel du CRIF, début février.

Piotr Smolar
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