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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 15:03
 

  

Au sortir de la guerre, Charles Mitzner ne peut évoquer les atrocités dont il fut le témoin et la victime qu’auprès de ses camarades de déportation. Cet homme pourtant volubile et d’une précision toute scientifique fait le choix de ne partager son expérience qu’au sein du petit cercle de ceux qui survécurent à la folie exterminatrice nazie. Né à Paris dans une famille juive, Charles Mitzner est un jeune soldat au moment de la défaite française. L’appel du gaullisme trouve chez ce fervent patriote un écho favorable. Revenu à la vie civile, il travaille à Grenoble comme technicien spécialisé dans la radioélectricité. Il met alors ses compétences au service de la Résistance.

Après l’invasion de la zone d’occupation italienne par les Allemands, il est arrêté en février 1944. Il tentait de rejoindre le maquis de Chartreuse et de mettre en sécurité Marie, sa compagne alors enceinte. Avec son jeune frère, raflé dans la rue, Charles sera déporté vers Auschwitz par le convoi n°69.

A Birkenau, il sera le témoin de l’assassinat massif des Juifs hongrois. À cette période, l’usine de mort nazie marche à plein régime, c’est un flot ininterrompu d’enfants, de femmes et d’hommes de tous âges qui est envoyé directement à la chambre à gaz. Charles Mitzner réussira à survivre à cet enfer et aux « marches de la mort », lors de l’effroyable errance de quatre mois qui le mènera vers quatre autres camps allemands avant d’être libéré.

Témoin à jamais meurtri de l’anéantissement d’une partie des Juifs d’Europe, c’est le cœur plein de chagrin et de rage qu’il repense à ce crime monstrueux. Soixante-et-un ans après son retour de déportation

http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article1287

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 11:40

Publié le mardi 15 juin 2010 à 11H00

 
Elus, civils et militaires ont découvert le buste en bronze qui trônera au musée.

Elus, civils et militaires ont découvert le buste en bronze qui trônera au musée.

COMME lors des grandes cérémonies commémoratives, cette fois encore, la foule s'est pressée, samedi, au musée de la Résistance et de la Déportation de Fargniers.
Cette fois, porte-drapeaux, militaires, élus et civils se sont retrouvés pour découvrir le buste en bronze du général De Gaulle.
Une réalisation de l'artiste normand, Jean-Marc De Pas, et dont la genèse vient de la fondation de la France libre. « Les raisons de ce choix viennent du fait que le musée, depuis 1986, n'a

 

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/musee-de-la-resistance-et-de-la-deportation-ne-pas-oublier-de-gaulle

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 18:51

Par Philippe Couillet et Jean-Luc Schwab, président et secrétaire des oublié(e)s de la mémoire (1)

Comment rompre le silence sur le triangle rose ?

Les oublié(e)s de la mémoire – association civile homosexuelle du devoir de mémoire – a pour vocation de porter la mémoire de la déportation pour motif d’homosexualité et bénéficie de la reconnaissance du secrétariat d’État aux anciens combattants, ainsi que de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Fondée en 2003, structurée en délégations régionales, elle œuvre sur tout le territoire pour la reconnaissance et une meilleure connaissance de cette déportation.

Concrètement, cela passe par la solidarité de mémoire avec les institutions et associations qui gardent vivante la mémoire de la déportation et une présence lors des hommages rendus aux déportés. L’étude historique et la pédagogie sont un autre élément clé de sa démarche associative. Les oublié(e)s de la mémoire soutiennent les recherches entreprises par la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD) concernant les Français déportés pour homosexualité et offre à ses membres l’accès aux séminaires tenus par cette institution. Tout en facilitant la création audiovisuelle et littéraire, l’association met aussi à la disposition des collectivités intéressées une exposition itinérante.

Parce que le travail de reconnaissance passe aussi par la visibilité publique permanente, Les oublié(e)s de la mémoire ont été maîtres d’œuvre de projets pour graver cette mémoire dans la pierre. À l’origine d’une rue portant le nom de Pierre Seel, à Toulouse (2008), plus récemment d’une plaque lui rendant hommage, ainsi qu’à d’autres déportés pour homosexualité à Mulhouse, elle espère également faire apposer une plaque honorant les homosexuels victimes de la barbarie nazie dans

 

http://www.humanite.fr/2010-06-12_L-Humanite-des-debats_65-ans-apres-la-memoire-oubliee-des-deportes-pour

 

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 18:49

Article paru dans "La Voix du Nord"


P.Ross, ancien président de la Fondation pour la mémoire de la déportation, a livré son témoignage. P.Ross, ancien président de la Fondation pour la mémoire de la déportation, a livré son témoignage.

Six lycéens de Sainte-Odile qui avaient participé au voyage organisé par le conseil régional à Auschwitz, ont rendu compte de leur vécu, au lycée, devant un auditoire nombreux.

Paul Roos, a ensuite apporté son témoignage. « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers... » Comme pour porter ensemble la charge des souvenirs accumulés au cours de cette année scolaire. Ils ont livré leur témoignage avant de le montrer en images.

Ce qui les a frappés, c'est d'abord l'indécente belle journée qui a accompagné le début de leur visite à Auschwitz qui faisait resplendir l'herbe verte tout autour du camp. Ginette Kolinka, rescapée des camps qui les a accompagnés, leur dira que « c'est grâce aux cendres des Juifs qui y ont été disséminées ». Il y eu aussi les marches usées de cet escalier qu'ils eurent à monter : profondément creusées, elles sont les témoins des innombrables pieds qui les ont gravies. Les souvenirs s'égrènent au fur et à mesure de la soirée, leur besoin de transmettre la mémoire est perceptible, le silence de l'assemblée devient presque pesant.

Paul Roos, ancien président de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, prend ensuite la parole. Il a aujourd'hui 77 ans. Il est juif mais n'a pas connu l'enfer des camps. Il témoigne de l'arrestation de sa tante, de l'immédiate décision de son père de séparer la famille pour mieux échapper aux recherches des autorités allemandes et françaises. Puis l'arrestation de son petit frère de 15 ans : finalement arrêté, il soulignera son courage de n'avoir rien dit des endroits où se cachait le reste de la famille. Débarqué à Auschwitz dans un camp de travail obligatoire, il n'en reviendra pas, succombant au typhus. Il raconte la quête de ses parents pour retrouver une trace de ce fils perdu et pouvoir en faire le deuil.

Enfin, il parle de ce qu'il ressent : « Ni haine ni pardon mais une grande incompréhension. Quand

 

 

http://www1.alliancefr.com/apres-etre-alles-a-auschwitz-six-eleves-de-sainte-odile-racontent-news160,42,10929.html

 

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 11:55
L'actualité du Mémorial  
 
EXPOSITION : FILMER LES CAMPS, JOHN FORD, SAMUEL FULLER, GEORGE STEVENS
 

De Hollywood à Nuremberg. 
À partir du 10 mars.

Il y a soixante-cinq ans, le monde découvrait les films tournés par les Alliés dans les camps de concentration et d’extermination nazis. De ces images, nous ne connaissons peu ou pas les auteurs et encore moins les conditions de leur réalisation.

L'exposition "Filmer les camps..."

En savoir plus
 
EXPOSITION : LES JUIFS À BERLIN, 1933-1941, PHOTOGRAPHIES D'ABRAHAM PISAREK
  du 4 mai au 5 septembre 2010
Le Mémorial de la Shoah présente une exposition d’une soixantaine de photographies d’Abraham Pisarek, ainsi que des documents d’archives retraçant la vie juive à Berlin entre 1933 et 1941.
En savoir plus
 
EXPOSITION : ALFRED NAKACHE, LE NAGEUR D'AUSCHWITZ, À SÈTE À PARTIR DU 29 AVRIL
  À travers l’exposition inédite qui lui est consacrée, la Mairie de Sète et le Mémorial de la Shoah ont voulu rendre un vibrant hommage à un nageur français d’exception.
En savoir plus
 
LES SURVIVANTS DE LA SHOAH ET LEUR FAMILLE - SOUFFRANCES ET SOINS
 

10 juin 2010 - Journée de formation
Cette formation s’adresse aux professionnels — médecins, psychologues, infirmiers, assistants sociaux, éducateurs — qui prennent en charge des survivants de la Shoah, des enfants cachés, des familles de survivants, des descendants de survivants - de seconde et de troisième génération.

En savoir plus
 
FESTIVAL DES CULTURES JUIVES À CRACOVIE
 

Samedi 3 juillet de 12h à 15 h
Des enfants de familles juives polonaises installées en France après la Shoah, viennent en Pologne pour retrouver leurs racines. Deux écrivains

http://www.memorial-cdjc.org/b_content/getContentFromSubNavAction.do;jsessionid=A776CAA5CD7AC464E5D12F790A4290C0?navId=65

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 23:53
Commémorations
 

Mercredi 2 juin 2010 - Une stèle à la mémoire des 900 français déportés à Kaunas et à Tallinn en mai 1944 sera dévoilée le 2 juin 2010 à Tallinn (Estonie) avec le soutien de la FMS. L’inauguration se tiendra devant la prison de Patarei en présence de M. Henri Zadjenwergier, survivant du convoi 73, et des familles et amis des déportés.

Une exposition a été réalisée par l’association « Les Familles et Amis des Déportés du convoi 73 » avec le soutien de l’Ambassade de France en Estonie et de l’Ambassade d’Estonie

 

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http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article1269

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 23:33
Lacapelle-Biron. cérémonie
 
hommage-aux-martyrs-du-nazisme.jpg
 

Le long martyrologe lu par des enfants de déportés de Lacapelle-Biron rappelait les noms, commune par commune, de tous les Lot-et-Garonnais morts dans les camps de concentration nazis durant la Seconde Guerre mondiale et figurant sur la stèle départementale symbolisant la résistance à l'oppression. L'intense émotion qui saisissait tous les participants faisait écho à celle ressentie lors des évocations et projections de films et de documentaires qui venaient de ponctuer la semaine du souvenir ».

 

Le monument était entouré des porte-drapeaux des anciens déportés et combattants, d'une foule d'anonymes et de nombreuses personnalités du département parmi lesquelles on reconnaissait M. Decours, sous-préfet de Villeneuve; M. Camani, président du conseil général; M. Labeau, représentant les fédérations de déportés; M. Labourdette, président de la Fondation des Amis pour la mémoire de la Déportation, et de nombreux élus. Dans son émouvante allocution, Christian Saint-Béat, maire de Lacapelle, rappelait les événements tragiques du 21 mai 1944 et rendait hommage au courage des déportés, mais aussi à la volonté de toutes ces femmes qui, restées seules, ont su maintenir la vie dans le village faisant face aux besoins matériels de leurs familles en poursuivant les activités professionnelles des disparus. Puis, tour à tour, les personnalités officielles se sont exprimées pour dénoncer toutes les formes d'exclusion et de xénophobie, mettant en garde contre un retour toujours possible des pires penchants de l'homme conduisant à la barbarie. La présence

 

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http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/27/843371-Lacapelle-Biron-66e-anniversaire-de-la-rafle-de-Lacapelle.html

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 19:56
 

A partir du 31 mai 2010 - La Ville de Grenoble et le Conseil Général de l’Isère, en partenariat avec la FMS, organisent une série d’événements autour du thème de la spoliation des Juifs et de l’ "aryanisation économique" durant la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement à la publication du rapport de la mission d’enquête sur la spoliation en Isère, une exposition, une soirée grand public et un colloque sont organisés à Grenoble.

Publication du rapport d’enquête

Lancée en 1997, la Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France (plus connue sous le nom de commission Mattéoli) met l’accent sur « l’aryanisation » économique entreprise sous l’Occupation par le gouvernement de Vichy. La même année, la Ville de Grenoble crée une commission communale d’enquête, qui charge en 2001 l’historien Tal Bruttmann d’évaluer les conséquences de cette mesure en Isère. Le rapport final de cette commission sera édité aux Presses Universitaires de Grenoble au début du mois de mai 2010.

- Voir le site des Presses universitaires de Grenoble.

Exposition

Cette publication sera accompagnée par une exposition Spoliés ! L’aryanisation économique en France 1940-1944 réalisée par le Musée de la Résistance et de la Déportation – Maison des Droits de l’Homme.

L’objectif est de restituer dans le contexte européen de l’époque, dominé par l’Allemagne nazie et largement imprégné d’antisémitisme, l’accomplissement du processus administratif « d’aryanisation ».

Présentée à Grenoble du

 

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http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article1248

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 22:27
Concours national de la Résistance et de la Déportation 2010-2011

Le concours a pour thème en 2011 « La répression de la Résistance en France par les autorités d’occupation et le régime de Vichy ». Voir la note de service publiée au BOEN. La FMS est l’un des partenaires du CNRD.

On fête en 2011 le 50e anniversaire de sa création par des associations d’anciens résistants et déportés.

La Fondation de la Résistance publiera en octobre 2010 une brochure pédagogique accompagnant enseignants et élèves dans leurs recherches.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 22:19
Sainte-Croix-Volvestre.

souvenir

« Je prends la parole par rapport à cette guerre qui était aussi une guerre franco-française, il ne faut pas l'oublier, et qui s'est terminée par l'humiliation de 20 000 femmes qui ont été tondues à la fin de la guerre et qui ont servi de vengeance aux résistants, souvent de la dernière heure, donc honte à ceux qui y ont participé. Je dépose ces roses moires pour rappeler leur souvenir, elles n'étaient pas toutes des collaboratrices. Déposons ces roses noires pour nous souvenir des 20 000 tondues et maltraitées en place publique au sortir de la Libération ». Avec ces quelques phrases et un geste, à l'issue de la commémoration du 8-Mai au monument aux morts de Sainte-Croix-Volvestre, Pierrette Têtu a déclenché une polémique qui a grossi au fil des jours. Tout d'abord les personnes présentes ont été surprises. Puis les anciens combattants en ont parlé entre eux. Enfin, l'association des déportés, internés, résistants et patriotes (ADIRP) de l'Ariège a réagi par la voix de son président, André Gaucher de Laroque-d'Olmes. Tout d'abord, l'association tient à balayer la notion de « guerre franco-française » en soulignant qu'il y avait deux camps, « la Résistance et les troupes nazies aidées par la milice française ».

« un défi que l'on peut qualifier de provocation »

Ensuite, et c'est là où le bât blesse sur « l'hommage aux femmes tondues ». Pour les anciens combattants celui-ci choque : « Nous sommes conscients, affirment-ils, et regrettons les dérives qui ont pu survenir alors. Rappelons quand même que parmi ces femmes, nombre

 

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http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/19/838424-Un-hommage-qui-scandalise.html

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  • : Mémoire de la Résistance et de la Déportation
  • : il s'agit d'un blog dédié à la Mémoire en général et à la mémoire de la Résistance et de la Déportation en particulier
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