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« Le vrai tombeau des morts, c'est le cœur des vivants », a cité Gérald Dardart, président de la Fédération nationale des déportés et internés patriotes et résistants.
La petite commune du canton d'Attigny a encore commémoré avec beaucoup d'émotion un épisode vieux de 69 ans.
PERSONNE n'a oublié de venir se recueillir à la ferme du Chesnois ou l'émotion était, cette année encore, très grande.
Cédric Paté, maire d'Alland'Huy, a donné la parole à Gérald Dardart, président de la Fédération nationale des déportés et internés patriotes et résistants (FNDIRP) qui a tenu à remercier les élus présents, la section UNC et les porte-drapeaux, les familles des disparus et a procédé à la lecture des morts pour la France en leur rendant hommage.
Il a également exprimé son plus grand respect à Max Parent qui a connu les camps de concentration et qui, par miracle, en est ressorti vivant.
Les gerbes ont été ensuite déposées devant la plaque commémorative.
Comme l'a souligné le président, la commune d'Alland'Huy-Sausseuil n'a pas été choisie au hasard : elle se trouve à 200 mètres de la rivière Aisne, qui marque la frontière entre zone interdite et occupée, intérêt stratégique considérable pour récupérer les aviateurs tombés dans le secteur.
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Mémoire de la Déportation
15 avril 2013
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Le maire de Romilly, Éric Vuillemin, a signé cette convention avec Christian Barthélémy et Jean Girost
Romilly-sur-Seine - Les associations d'anciens résistants et déportés se donnent trois ans pour ouvrir un musée dans les anciens bâtiments de l'usine Olympia
Instants forcément symboliques, cette semaine, au premier étage de l'hôtel de ville. Les deux associations patriotiques, l'Anacr et la Fndirp, respectivement présidées par Jean Girost et Christian Barthélémy, ont signé une convention avec la Ville de Romilly-sur-Seine portant sur la mise à disposition d'une surface de 520 m2 dans les anciens bâtiments industriels de l'usine Olympia, rue du Colonel-Fabien.
Cette disposition administrative, très attendue chez les responsables et amis des deux associations, devrait leur permettre d'envisager plus sereinement le projet visant à la création d'un musée vivant de la Résistance et de la Déportation à Romilly.
Les instigateurs du projet - parmi lesquels on retrouve l'ancienne résistante, Ginette Collot - se donne deux à trois ans pour mener à bien cette vaste entreprise offerte comme une offrande à une cité qui n'aura jamais baissé les bras face à l'occupant nazi durant les périodes les plus sombres de notre histoire.
Ce futur musée de la Résistance et de la Déportation devrait témoigner des événements de la Seconde Guerre mondiale à partir de l'histoire locale, des hommes qui l'ont faite et des épisodes qui la composent. L'entrée en Résistance, les maquis, la répression et la déportation seront ainsi abordés dans un espace de plus de 500 m2… à
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Mémoire de la Déportation
12 avril 2013
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Créée par les déportés et les internés,
la FNDIRP, association « loi de 1901 »,
naquit en octobre 1945, cinq mois après la victoire sur le nazisme.
, Elle porte l'héritage de ceux qui, au coeur même des camps nazis, faisaient le serment de témoigner au nom de tous ceux qui n'en reviendraient pas ; l'héritage des internés dans les prisons de la France occupée, des combattants qui se regroupaient pour accueillir les rescapés. Elle plonge donc ses racines dans les crimes sans précédent du nazisme. Un serment, fait sur les lieux mêmes de leur souffrance, liait les survivants des camps : témoigner, au nom des morts, pour veiller sur l'avenir de l'homme et sur sa dignité. C'est au nom de ce serment que la FNDIRP a développé depuis 1945 de multiples activités, parmi lesquelles : activités de mémoire : éditions, témoignages, présence commémorative, soutien aux musées, participation au Concours National de la Résistance et de la Déportation, remise d'un prix universitaire (Marcel Paul), préservation des sites, lutte contre les négationnistes. activités judiciaires et juridiques : constitution de partie civile dans les procès intentés pour crimes contre l'humanité, ou contre les tentatives négationnistes, droit à réparation sans discrimination pour les victimes, pour les conjoints et orphelins. activités internationales : contribution aux efforts de paix, de désarmement et de développement, notamment par la campagne « L'eau c'est la vie, moins pour l'armement, plus pour le développement » (financement de puits, d'un barrage, d'une maternité au Burkina-Faso), financement de prothèses destinées aux petites victimes angolaises des mines anti-personnel (350 000 F remis en 1996 à la Croix-Rouge internationale). activités sociales : entraide et solidarité, création d'un centre médical, d'un centre de réadaptation professionnelle, d'une maison de retraite médicalisée, d'un centre hospitalier. activités médicales : mieux connaître la pathologie spécifique et les séquelles de la déportation et de l'internement pour mieux soigner. |
Elle rassemble toutes les catégories de victimes du nazisme et de ses complices vichystes : combattants de l'ombre, hommes et femmes persécutés au nom d'une idéologie raciste, exilés, patriotes résistants à l'occupation (PRO), familles de disparus, de fusillés, de massacrés. La composition actuelle du Comité d'honneur et de la présidence collégiale de la FNDIRP dont les co-fondateurs sont Marcel Paul, ministre du général de Gaulle, et le colonel F.H. Manhès, adjoint de Jean Moulin, illustre la pratique pluraliste quotidienne : Comité d'honneur : Pasteur Aimé Bonifas, Henry Bulawko, Roland Dumas, Grand Rabbin Alain Goldmann, Juliette Gréco, Stéphane Hessel, Alix Lhote, Georges Séguy, Pierre Sudreau, Serge Wourgaft. Présidence : François Amoudruz, Michel Cavaillès, Marie-José Chombart de Lauwe, Roger Coutarel, Jacques Debord, René Prey, Maurice Voutey. Secrétaire général : Robert Créange. |
La FNDIRP, une association ouverte vers l'extérieur Par le champ d'action de ses Commissions qui conduisent de multiples initiatives dans de nombreux domaines : affaires internationales, mémoire, communication, vie de la Fédération, juridique et médico-sociale. Par une activité éditoriale régulière : Le Patriote Résistant, mensuel dont le lectorat s'élargit au-delà des victimes, édition de livres ou de documents fondamentaux. Par son site Internet : actualités de la FNDIRP, choix d'articles du Patriote Résistant, dossiers et témoignages, la carte des camps et des notices informatives sur ces camps. Par de nombreuses actions avec les enseignants et les historiens, les jeunes, les journalistes, les collectivités territoriales et d'autres associations. Par ses organisations locales et départementales, par les divers services de son siège social : secrétariat général, rédaction et abonnement au journal, édition, librairie, caisse de solidarité-décès, service juridique et médico-social, documentation ouverte aux chercheurs. La FNDIRP est un réseau associatif de bénévoles, assistés d'une équipe de salariés motivés au service de la mémoire et de la vigilance, dont les ressources sont constituées de cotisations, de dons, de legs et de différents produits d'édition (livres, calendriers, etc.). |
Les prises de position de la FNDIRP |
Les éditions et les actions de la FNDIRP |
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12 avril 2013
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Dimanche 28 avril 2013
“Si l’écho de leur voix faiblit, nous périrons” - Paul Eluard
Daniel Davisse
Maire de Choisy-le-Roi,
La municipalité
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Les militaires et les appelés du 28 e GG ont peur d’être à l’étroit dans le futur musée de la ville de Joigny. Leur amicale hésite entre abandonner le projet et confier une partie de son matériel à un autre musée.
Le projet de création d'un musée de la Résistance, de la Déportation et de la géographie militaire fait des sceptiques dans les rangs de l'APFGM (Amicale des personnels des formations géographiques militaires).
Les adhérents s'inquiètent de l'espace qui sera dévolu à l'exposition du matériel géographique dans le bâtiment de 500 m ² du 28 e GG, où la Ville envisage de réunir les trois thèmes historiques.
« Le maire de Goult adhère à l'amicale depuis longtemps » « Si nous voulons exposer des cartes, du matériel topographique et photographique, il faudra une place conséquente », a expliqué, samedi, lors de l'assemblée générale de l'amicale, Hervé Bonmarchand, chargé de poursuivre l'inventaire du matériel militaire après le décès de l'ancien président, Pierre Hernandez.
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Mémoire de la Déportation
4 avril 2013
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Le lundi 8 avril 2013 à 19 heures, le centre de la mémoire d'Oradour présente une conférence d'Annette Wieviorka sur le thème "Eichmann, de la traque au procès".
Cette conférence a lieu dans le cadre de l’exposition "Juger Eichmann", présentée au centre de la mémoire d’Oradour jusqu’au 28 avril 2013
Renseignements et Réservations : au 05.55.430.430 www.oradour.org
Le 11 avril 1961, le monde a les yeux fixés sur Jérusalem où s’ouvre le procès d’Adolf Eichmann, un des principaux responsables de la “Solution finale de la question juive”. Comment Eichmann fut-il retrouvé et enlevé par les agents secrets israéliens ? Pourquoi l’État d’Israël a-t-il décidé d’en faire le “Nuremberg du peuple juif” ? Comment fut construit cet événement médiatique mondial ? À mesure de leur déroulement, les audiences où témoignent des survivants offrent une nouvelle lecture du génocide des juifs et le font entrer dans la conscience collective. Au-delà du récit du déroulement dramatique du procès et de l’analyse de la personnalité d’Adolf Eichmann, Annette Wieviorka examine les suites polémiques de l’affaire, dont les positions de Hannah Arendt, ainsi que les procès ultérieurs pour crime contre l’humanité, jusqu’à celui, en 1988, d’Ivan Demjanjuk. Situé entre les procès de Nuremberg en 1946 et le procès de Barbie à Lyon en 1987, le procès Eichmann marque une étape décisive dans la prise en considération du génocide des Juifs par la communauté internationale.
Annette Wieviorka est historienne, directrice de recherche au CNRS et auteur de nombreux ouvrages sur la perception et la mémoire de la Shoah ainsi que de la Seconde Guerre mondiale. Elle est notamment l’auteur de Déportation et génocide. Entre la mémoire et l’oubli (Plon), L’Ère du témoin (Plon), Auschwitz expliqué à ma fille (Le Seuil) ou encore Maurice et Jeannette. Biographie du couple Thorez (Fayard).
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Mémoire de la Déportation
4 avril 2013
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Présentation
Traduit en 10 langues, resté plusieurs semaines dans la liste des « TOP 10 best sellers » du Sunday Times, L'Europe barbare est un livre événement : Par son traitement inédit d'un sujet longtemps délaissé ou tabou, Keith Lowe allie le souffle d'un Montefiore à la précision d'un Keegan.
« Poignant, provocant, ce livre force l'admiration. La fresque d'un continent physiquement et moralement brutalisé »The Times
La Deuxième Guerre mondiale s'est officiellement achevée en mai 1945, mais son déchaînement de violence perdura des années. Après plus de 35 millions de morts et nombre de villes rasées, les institutions que nous considérons aujourd'hui comme acquises ? police
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