Projet de programme

Lundi 29 avril

8 h 30 : départ en autocar de Paris-gare Montparnasse –déjeuner (sandwich, dessert, boisson).

Arrivée Ballstedt (hôtel-restaurant Zur Tanne) dans la soirée.

Mardi 30 avril Visite du camp de Buchenwald Déjeuner à l’hôtel Zur Tanne. Suite de la visite du camp de Buchenwald Diner et soirée à Zur Tanne

Mercredi 1er mai Départ en direction de Nordhausen, pour la visite du camp de Dora Déjeuner au Museumcafe de Dora. Suite de la visite de Dora Départ pour le camp d’Ellrich Diner et soirée à Zur Tanne.

Jeudi 2 mai Départ en direction de Bad Lobenstein pour la visite du Kommando de Laura. Déjeuner dans les environs

Entre 1918 ET 1939, les Etats européens ont renforcé le régime administratif d’exception à l’encontre de leurs nationaux fichés comme "Tsiganes".

En France, la réglementation des "Nomades" (terme administratif qui servait à qualifier les familles tsiganes françaises), est initiée par la loi de 1912. Elle s’intensifie et se personnalise par une multitude de pièces spécifiques, dont le carnet anthropométrique . La loi du 3 août 1926, décret du 5 novembre 1926 renforce la surveillance.

À partir du décret-loi du 6 avril 1940, l’exclusion des "nomades" est radicalisée par les ordres d’assignation à résidence imposés aux familles.Le ministère de l’Intérieur charge les préfets de les assigner à résidence en dehors des agglomérations mais à proximité d’une brigade de gendarmerie.

Dans un premier temps, les Tsiganes sont regroupés dans des lieux divers parfois inadapté à l’accueil de famille.

Devant l’afflux des internés, les petits camps installés dans l’urgence et la précarité en octobre sont remplacés par des camps plus structurés. A la fin du mois de décembre 1940, environ 1700 nomades et forains étaient internés dans 10 camps.

A l’automne 1941, environ 3 200 personnes étaient internées dans 15 camps.

Les plus importants se situent à Jargeau (Loiret), Poitiers (Vienne), Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique) et Coudrecieux (Sarthe).

En novembre 1941, les Allemands décident de réorganiser l’ensemble des camps d’internement pour nomades - appellation officielle -, afin de réduire les frais de fonctionnement et pallier le manque de personnel de surveillance. Les internés sont transférés dans des camps à vocation régionale.

Le plus grand camp d’internement pour nomades, le camp de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) entre en service le 8 novembre 1941. Ses internés provienn