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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 09:55

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/10/10-fevrier-1943-ladresse-aux-socialistes/

Le 10 février 1943, le général de Gaulle s’adresse au Secrétaire général du Comité d’action socialiste, Daniel Mayer pour préciser les relations possibles avec la France combattante. Il précise que les rapports signés par plusieurs membres du Comité d’action socialiste en zone sud (Marnier, Brémond, Froment) le rassurent: “Ils m’éclairent complètement sur la position patriotique et républicaine que vos amis et vous-même avez adoptée à l’endroit du problème de la libération française. J’apprécie pleinement votre politique d’effectifs pour les mouvements de résistance et vous demande de persévérer dans cette voie”.
De Gaulle fait preuve de compréhension avec les ambitions des partis politiques, ce qui pour lui est un effort intellectuel mais aussi une analyse pragmatique du paysage politique français. “Je comprends fort bien votre ambition légitime quant à l’avenir de votre parti”. Il confirme aussi sa volonté d’échanger dans la clarté des idées avec tous les

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 09:54

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/10/10-fevrier-1943-rassembler-la-resistance-interieure/

Le 10 février 1943, le général de Gaulle adresse un message au chef du groupement de Ceux de la Résistance dont la présence dans notre région en particulier dans l’Aisne et la Marne est importante. Il écrit le même jour des courriers qui vont dans le même sens aux responsables des groupes Liberté, Egalité, Fraternité; Cercle, Lorraine et Ceux de la Libération-Vengeance. CDLL est également présent dans la Marne, l’Aisne, l’Aube.
Henri Manhès dont le pseudonyme est “colonel Frédéric” a été chargé depuis l’année précédente par le préfet Jean Moulin d’une évalutation de la Résistance intérieure en zone Nord. Il a pris des contacts pour connaître les possibilités d’unification de cette même Résistance alors que le projet de constitution d’un Conseil national de la Résistance est un enjeu décisif dans les semaines à venir.
Aux architectes de CDLR, le chef de la France combattante dit: “Le compte rendu de votre action que le colonel Frédéric m’a apporté en même temps que votre adhésion me convainc une fois de plus que, par leur discipline et leur union, les patriotes français de l’intérieur pèseront d’un poids essentiel dans l’oeuvre de libération de notre pays”.

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 09:52

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/09/9-fevrier-1943-de-gaulle-defend-la-republique/


Dans la conférence de presse qu’il tient à Londres le 9 février 1943, le général de Gaulle pose très clairement la légitimité de la France combattante et affiche sa détermination à ce que la République soit le socle d’une France libérée et décidée à reprendre sa place parmi les grandes nations du monde. A cet effet, il rappelle que le Comité national a passé au crible la récente déclarationsdu général Giraud. Il explique ce qui lui sied tout comme ce qui l’inquiète: “L’opinion du Comité National est que, dans les dispositions qui sont prévues par cette déclaration, il y a certains points qui donnent un commencement de satisfaction aux buts de la France Combattante, et ce commencement de satisfaction vient du fait que, pour la première fois depuis des mois, quelques mesures effectives de liberté sont prises dans ce malheureux pays”. A l’évidence, on mesure chez de Gaulle des réserves sur la pratique de la démocratie d’un Giraud qui bénéficie d’une confiance affirmée par la Maison Blanche.
Le chef de la France combattante précise: “Pour ce qui concerne le fond des choses, nous pensons, comme nous l’avons toujours dit, que le système actuel en Afrique du Nord peut être épisodique mais que, par essence, il ne peut être qu’artificiel. C’est qu’en effet, les choses françaises, les organisations françaises, les pouvoirs français ont besoin d’une base qui soit légitime. Or, c’est un fait qu’il existe deux légitimit

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 09:50

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/09/9-fevrier-1943-la-rafle-lyonnaise-de-la-rue-ste-catherine/

La 9 février 1943, la gestapo de Lyon dirigée par Klaus Barbie effectue une rafle dans les locaux du Comité lyonnais de l’Union générale israélite de France (UGIF), organisme dont la mission est de venir en aide aux réfugiés Juifs. Soixante-deux hommes et vingt-quatre femmes sont appréhendés par les nervis nazis dans cet établissement de la rue Sainte-Catherine.
Quatre-vingts victimes sont transférées à Drancy avant d’être déportées vers les camps d’extermination. Seules trois survivront à cette effroyable épreuve. C’est au cours des recherches qu’il a menées en France et aux Etats-Unis que l’avocat et historien Serge Klarsfeld avait retrouvé la liste des personnes alors raflées.
Une plaque mémorielle portant les noms des quatre-vingt-six Juifs interpellés a été inaug

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 16:21

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/05/9-fevrier-1943-creation-de-la-medaille-de-la-resistance/

L’ordonnance n°42 du 9 février 1943 signée par le général de Gaulle institue après délibération du Comité national, une Médaille de la Résistance française destinée à reconnâitre les actes remarquables de foi et de courage qui en France et dans l’Empire occupé ont été réalisés. Le décret n°774 du 9 février 1943 met en place la commission de la Médaille de la Résistance en charge d’instruire les dossiers et d’examiner les titres acquis par les candidats. Aujourd’hui c’est le colonel Fred Moore, délégué national du Conseil national des communes “Compagnon de la Libération” qui veille sur le respect de cette haute décoration. Entre 1944 et 1947 plusieurs textes vont apporter des modifications à l’ordonnance du 9 février 1943 avec notamment la création d’une médaille avec rosette et son attribution aux déportés et internés de la Résistance. Les décrets de 1947 mettent un terme à la possibilité de décerner la Médaille sauf à titre posthume.
62 751 personnes dont 24 463 à titre posthume ont reçu la Médaille de la Résistance. 4 441 médailles avec rosette ont été décernées. Vingt-deux unités militaires, dix-huit collectivités territoriales, dix-sept villes et villages de métropole et de Nouvelle-Calédonie ont été distinguées ainsi que quinze collectivités civiles ( école, université, hôpital, association, mouvements de résistance, service de police, sapeurs-pompiers, radio, communauté religieuse et scouts).
La brigade de gendarmerie de la Chapelle-en-Vercors, la 13e demi-brigade de Légion étrangèr

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 13:25

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/04/4-fevrier-1943-speer-et-les-armes-nouvelles/

Le 4 février 1943, le ministre de l’Armement du Reich Albert Speer réunit une commission spéciale chargée des tirs à longue portée. Sa mission et d’accélerer la mise au point d’armes nouvelles destinées à frapper les Alliés en reponse aux raids aériens de jour et de nuit qui ne cessent d’augmenter contre les centres industriels dévolus à la guerre des pays de l’Axe.
Speer a compris le danger et sait que si les bombes causent des gigantesques dégâts, il sera impossible de remplacer chaque atelier détruit et de rétablir une production suffisante dans les usines dévastés par les explosions et dans lesquelles des ouvriers auront été tués à leur poste de travail.
Il compte sur la fabrication en série de fusées capables de frapper les villes anglaises mais également toute ville occupée où des troubles graves se développeraient.
Sa priorité est de disposer d’un arsenal d’armes de représailles. C’est aussi la raison de la création d’une sous-commission A4 qui est spécialement consacrée à la fusée en cours d’expérimentation à Peenemunde et dont la finalité et de frapper un objectif à très longue distance. Il s’agit de l’expérimentation du premier missile intercontinental.
Une double famille est en développement avec le V1, avion sans pilote et le V2 vraie fusée dont la charge conventionnelle doit être capable de causer des destructions monstrueuses selon les recommandations du min

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 09:49

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/03/grande-guerre-lapport-du-cinema/

Le ciné-club du Mémorial de Verdun propose cette année une série de rendez-vous pour évoquer la Grande Guerre à partir de films anciens et récents. Il s’agit d’effectuer une présentation de l’oeuvre, de la visionner et d’engager à l’issue un débat avec les participants. Le souci est d’apporter à la fois une expertise historique et une critique cinématographique tout en expliquant les raisons de ces films et leurs objectifs.
La première séance est programmée le lundi 4 février 2013 à 19 h 30 dans la salle de projection du Mémorial, 1, avenue du Corps européen à Fleury-devant-Douaumont. Le film retenu est de 1931. Il s’intitule “Verdun, souvenirs d”histoire” de Léon Poirier.
Les autres soirées de l’année sont déjà fixées. Le 8 avril ce sera “Commandos de l’ombre

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 09:52

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/03/dorgeles-et-les-guerres-du-xxe-siecle/

Quarante ans après la disparition de Roland Dorgelès, la réédition de sa description des grands conflits du XXe siècle est un événement. Si l’on retrouva dans l’épais volume publié chez Omnibus, des textes connus comme « Les Croix de bois » ou le « Réveil des morts », on pourra lire ceux plutôt oubliés tels « La Drôle de guerre » ou « Retour au front ». Jeune journaliste engagé dans la Grande Guerre, Roland Dorgelès relate son vécu même si parfois on a l’impression d’une mise en scène des faits. Il n’empêche que « Les Croix de bois » sont un succès en 1919 pour lequel l’auteur obtient le prix Fémina. C’est aujourd’hui l’un des classiques sur la Première Guerre mondiale.
Il y a chez Dorgelès une tentation à la provocation. Sans doute cherche-t-il à faire détester à jamais la guerre. N’écrit-il pas : « C’est une farce, je vous jure que c’est une farce. On la feuillette avec des doigts rouges, c’est tout » ? Pourtant lorsqu’on recherche les motivations de celui qui est à la fois un combattant et un homme de plume on retient cette ambition : « Pas un instant je n’ai songé à tenir le journal de mon régiment. J’avais une ambition plus haute : ne pas raconter Ma guerre, mais La guerre ».
Picard, Dorgelès opte pour la capitale et la butte de Montmartre. Avant que n’éclate la guerre, il fait ses classes dans les quotidiens parisiens et en 1913, il travaille à « L’homme libre », le journal de Georges Clemenceau. Réformé en 1907, il avait tout loisir de rester en marge du conflit. Il est engagé volontaire en 1914 et au terme de ces quatre années effroyables qui ont saigné les familles et provoquées tant de douleur, ce chrétien et patriote un rien anar résume ainsi ce temps : « Vivant, c’est mon seul exploit ».
L’homme qui intègre le 39e RI va combattre sur l’Aisne et la Miette, de la Champagne à l’Artois. Ses descriptions de la vie au front sont violentes, parfois insoutenables : « Du sang partout, des capotes éclaboussées de cervelle, un seul obus qui tue douze hommes et en blesse dix, des centaines de blessés qui se traînent, des morts vite enterrés par un autre obus ». Ses récits sont simples, plus ceux d’un journaliste que d’un écrivain. « C’est de mille traits observés que j’ai façonné chacun de mes personnages » reconnaît-il.
Les récits de Dorgelès ne font pas l’unanimité même si leur succès populaire est patent. L’universi

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 09:46

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/02/02/70e-anniversaire-la-victoire-de-stalingrad-commemoree/

La Russie a commémoré ce samedi 2 février 2013 la victoire de l’Armée rouge dans la bataille de Stalingrad, première grande défaite allemande de la Seconde Guerre mondiale. Cet événement est présenté dans les livres d’histoire russes comme le succès qui a sauvé l’Europe d’une implantation définitive du nazisme. Pour ce 70e anniversaire, Volgograd a même repris son ancien nom de Stalingrad. La ville des rives de la Volga s’est parée des drapeaux, des étendards et des affiches à la gloire des héros et des vainqueurs de la bataille.
Des milliers d’habitants de toutes les générations, se sont rassemblés dès le matin dans le centre-ville pour assister à une grande parade militaire solennelle aux couleurs de l’Armée rouge.
Des témoignages ont été donnés par des vétérans qui ont participé aux combats d’une violence inouïe dans ce qu’on a alors appelé l’enfer de Stalingrad: “Je me souviens de mes amis qui sont morts ici”, s’est remémmoré Piotr Chabarov, 89 ans, revenu spécialement dans la métropole pour les célébrations alors qu’il réside désormais à Veliki Novgorod (nord-ouest de la Russie).
Des représentants du Kremlin, dont le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, des vétérans et des membres du parti communiste ont déposé des couronnes de fleurs et des oeillets rouges devant la flamme du Soldat inconnu située dans l’Allée des Héros. Face à eux, la foule tenait une banderole où figurait ce message: “Merci pour la victoire !”.
Le président russe Vladimir Poutine est attendu pour un autre temps fort de la commémoration insistant sur les valeurs civiques dont les citoyens doivent faire preuve tout au long de leur vie. “C’est important d’éduquer la jeunesse et de lui inculquer l’amour pour la patrie” ont expliqué les organisateurs. En plein regain patriotique, les autorités russes ont mis un point d’honneur à célébrer ce soixante-dixième anniversaire . “La bataille de Stalingrad est le symbole le plus éclatant de la Grande Guerre patriotique (nom donné 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 10:12

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2013/01/31/1er-fevrier-1943-passy-envoye-a-alger/

Le 1er février 1943, le général de Gaulle décide que le lieutenant-colonel Passy, chef du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) est envoyé en mission à Alger. Passy alias André Dewavrin est un polytechnicien qui a été professeur de fortifications à Saint-Cyr avant la Seconde Guerre mondiale. Officier du génie, il a participé à la campagne de Norvège. Il a été l’un des rares officiers à rallier le général de Gaulle lorsque le corps expéditionnaire a été rapatrié en Grande-Bretagne.
Dès le 1er juillet 1940, le Général lui confie la responsabilité de créer le 2e et 3e bureaux de son état-major. Même si de Gaulle s’interroge sur l’emploi exact des services spéciaux, il ne tarde pas à identifier leur utilité. Dewavrin qui devient Passy construit une organisation efficace. L’homme est exigeant, cartésien, un peu braque mais il possède un adjoint André Manuel qui a lui un excellent sens des relations publiques.
Il établit des relations utiles avec les services britanniques du MI6 et du Special Operations Exe

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