Pour terminer cette année du centenaire de la naissance du commandant Edmond Marin la Meslée, As des as de la campagne de France (1939-1940) avec seize victoire homologuées auxquelles il faut ajouter quatre victoires probables, une plaque a été dévoilée ce samedi 15 décembre 2012 à 10 h 30 rue Guillaume-de-Machault à Reims devant la maison que le pilote de chasse et sa famille ont habitée.
Cette cérémonie organisée à l’initiative de l’association Edmond-Marin-la-Meslée, du secteur 170 “Marne-Ardennes” de l’Association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air présidé par le capitaine Marchwant, a été d’une grande intensité. Une forte délégation de la famille du Commandant était venue à cette occasion. Une fille Catherine, une petite fille Clara ont dévoilé avec le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air cette plaque mémorielle qui fera signe aux Rémois ainsi qu’aux touristes qui viennent visiter la cathédrale Notre-Dame de Reims.
La BA 112 de Reims a été la première de France à recevoir en 1953 le nom d’un parrain à l’initiative de son commandant d’alors le colonel Jean-Mary Accart. Pilote et ami de Marin la Meslée, il a pensé à lui en raison du parcours héroïque du Commandant, mort en service aérien commandé le 4 février 1945 à la veille de son 33e anniversaire alors qu’il mitraillait un convoi ennemi regagnant la rive du Rhin. Mortellement touché par un obus de la flak allemande, il repose à jamais dans cette terre d’Alsace où il a donné sa vie pour que la France redevienne libre et vive ses valeurs.
Auprès du général Mercier, se trouvait aussi une délégation de l’escadron de chasse 2/3 “Champagne” de la BA 133 “commandant Henry-Jeandet”, unité qui est le gardien des traditions du 1/5 de nombreux officiers de réserve de l’armée de l’air autour de leur président national le colonel Geoffroy, du président régional le colonel Caplet
Au cours de ce temps d’histoire, on a conjugué au présent le respect des traditions, l’intensité de la filiation, l’exemplairité du lien unissant les Armées à la Nation. Dans ses carnets, Antoine de Saint-Exupéry écrivait: “Le disparu, si l’on vénère sa mémoire est plus précieux et plus p

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Lorsqu’il périt en raison d’une avarie de son Messerchmitt BF 109 de la Jagdgeschwader 27 dans le ciel d’Afrique du Nord le 30 septembre 1942, le plus jeune capitaine de la Luftwaffe, Hans-Joachim Marseille, 22 ans, né le 13 décembre 1919, est crédité de cent cinquante huit victoires. As parmi les as, il a été décoré à Berlin de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaive et ils ne sont alors que dix-huit militaires allemands à avoir alors reçu cette haute décoration. Surnommé par les services de la propagande du Reich l’Etoile d’Afrique, il est pourtant un pilote indiscipliné dont les frasques lui ont valu plusieurs sanctions pour irrespects en récidive des règles du combat aérien fixées par la Luftwaffe. Surdoué, engagé comme pilote à l’âge de dix-neuf ans, il a non seulement une vue exceptionnelle mais une aptitude au vol et aux manoeuvres audacieuses incomparables. Engagé dans la bataille d’Angleterre, il descend cinq Spitfire en cinq jours mais, intrépide et d’un culot monstre, il est abattu à trois reprises au-dessus de la Manche. Il s’en sort à chaque fois indemne. Est-ce son caractère impossible ou son besoin de contourner les règlements, toujours est-il qu’il est transféré d’autorité dans les unitéa aériennes combattantes destinées à soutenir le corps expéditionnaire de l’Afrika Korps commandé par le général Erwin Rommel. Il est opérationnel dès mars 1941 et est redouté par les pilotes britanniques. La RAF envoie même plusieurs de ses excellents pilotes pour tenter de l’abattre. En vain. En février 1942, il affiche déjà cinquante victoires et il est de loin le meilleur de son unité. A la mi-septembre, il est crédité de cent cinquante victoires et ce n’est pas fini, aussi est-il une référ

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L’ancien résistant Michel Slitinsky, 87 ans est décédé a-t-on appris ce lundi. Il avait mis au jour l’affaire Maurice Papon, du nom de l’ancien secrétaire général de la préfecture de Gironde, condamné à l’issue d’un long procès devant la cour d’assises de ce département pour “complicité de crimes contre l’humanité” à dix ans d’emprisonnement.
Papon ancien haut fonctionnaire de Vichy, avait poursuivi une carrière jusque sous la Ve République où il avait notamment été préfet de police de Paris avant de devenir ministre du Budget dans le gouvernement de Raymond Barre sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.
Bordelais, Michel Slitinsky, fils de Juifs ukrainiens, était le rescapé d’une rafle effectuée en 1942. Il avait rassemblé de nombreux documents mettant en cause le concours de l’ancien secrétaire général de la préfecture de Gironde (1942-44) dans l’organisation de l’arrestation des Juifs vivant dans ce département pendant l’occupation dans ce département. Maurice Papon avait nié l’interprétation qui en était faite affirmant qui plus est avoir été résistant.
L’affaire Papon avait également fait du bruit en Champagne-Ardenne mais pour d’autres raisons. Lorsqu’il avait été sérieusement mis en cause, Maurice Papon était le PDG des Verreries mécaniques champenoises à Saint-Brice-Courcelles (Marne). Dans ce département qui avait connu au début de la Seconde Guerre mondiale, la présence de deux autres figures de la préfectorale mis en cause pour leur rôle dans l’accompagnement de la politique du gouvernement de Vichy, René Bousquet et Jean Leguay, la question du rôle jouée par l’administra