Aussi, 6 offices du tourisme du Bessin (Calvados) et de la Manche ont pris l’initiative de lancer un laber intitulé le “Secteur mythique des plages du Débarquement” qui va d’ouest en est, de Sainte-mère-Eglise (Manche) jusqu’à Courseulles-sur-mer (Calvados), l’idée d’attirer les touristes tout en optimisant les retombées économiques que les commémorations ne manqueront pas de susciter.
Seulement, étant sans doute jugé pas assez rentable, le site de Sword Beach (Ouistreham) n’a pas été inclu dans ce “Secteur mythique des plages du Débarquement”, qui compte donc les plages de Juno Beach, Utah Beach, Omaha Beach et Gold Beach. De quoi lancer une polémique, pour le coup, bien légitime. Comme si le tourisme de mémoire – et par delà, le souvenir des sacrifices – devait se soumettre à des impératifs financiers…
Pour rappel, la plage de Sword Beach est celle où débarquèrent les 177 Français du commando Kieffer, appartenant à la 1st Special Service Brigade commandée par Lord Lovat, rendue célébre pour avoir été accompagnée par le joueur de cornenmuse est Bill Millin. Cet épisode avait été immortalisé dans le film “Le jour le plus long”.
Au total, près de 30.000 hommes posèrent le pied sur Sword Beach, et environ 700 d’entre eux y perdirent la vie. Aussi, l’initiative de ces 6 offices de tourisme revient à dire : “merci pour tout messieurs, mais les sacrifice