L'AFMD a pour but de contribuer, par tous les moyens possibles, au développement et à la réalisation des objectifs de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD). (Cf. Convention FMD/AFMD ci-dessous) Elle regroupe toutes les personnes physiques et morales qui souhaitent agir pour assurer la pérennité, l'enrichissement et la transmission de la mémoire de la Déportation et de l'Internement, dans le respect plein et entier des buts de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. L'association a également pour objet de : -
combattre les crimes contre l'humanité ou les crimes de guerre, -
défendre les intérêts moraux et l'honneur de la Déportation, de l'Internement et de la Résistance ainsi que ceux des déportés, des internés, des résistants, des disparus dans les camps et leurs familles, -
lutter contre les négationnistes et les falsificateurs de l'histoire, -
assister les victimes de discriminations fondées sur leurs origines nationale, ethnique, raciale ou religieuse, et les victimes d'actions menées par les négationnistes et les falsificateurs de l'histoire, -
combattre le racisme et l'antisémitisme, -
lutter contre toute résurgence du nazisme et toute idéologie prônant l'intolérance et la discrimination raciale ou religieuse. Convention entre la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et l'Association des Amis de la Fondation Entre les soussignés ; la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, sise 71, rue Saint-Dominique 75007 PARIS représentée par sa Présidente, madame Marie-José Chombart de Lauwe d'une part,et l'Association des Amis de la Fondation, (ci-dessous dénommée A.F.M.D.), sise 31 boulevard Saint-Germain -75005 PARIS représentée par son Président, monsieur Dany Tétot, d'autre part. Article 1 : la Fondation pour la Mémoire de la Déportation La Fondation pour la Mémoire de la Déportation a pour buts : -
"de pérenniser la mémoire de la Déportation et de l'Internement en complétant dès maintenant et en prolongeant dans l'avenir l'action des déportés, des internés, et de leurs fédérations, associations, et amicales, qu'ils aient été arrêtés en application des mesures de répression ou de persécution prises, entre 1940 et 1944 sur le territoire français, y compris dans les départements annexés par le IIIe Reich (Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle), et dans ses dépendances d'Outre-Mer, par l'occupant ou le gouvernement de Vichy ; -
de défendre les intérêts moraux et l'honneur des déportés et internés, de leurs familles (tels que définis ci-dessus) ; -
de s'opposer à toute atteinte aux libertés, à la dignité de la personne humaine et aux droits de l'Homme, bafoués par tout système totalitaire, en témoignant pour que ne tombent dans l'oubli ni le système concentrationnaire, ni le génocide qui a frappé les populations juives, tsiganes, et slaves, ni l'ensemble des exactions commises par les nazis à l'encontre des peuples qui furent soumis à leur domination, y compris le peuple allemand ; -
de contribuer, par tous les moyens d'information sur la Déportation et l'Internement, à empêcher le retour dans le monde de situations aussi inhumaines que celles qu'ont connues les déportés et les internés; -
de participer ainsi à la formation civique des nouvelles générations dans le respect de la vérité historique ; -
d'approfondir les connaissances sur la Déportation, l'Internement et la Résistance, par l'exploitation de l'importante documentation accumulée par les associations (fédérations, associations et amicales de camps) et en particulier par la F.N.D.I.R.P. (Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes) et enrichie par celle existant en d'autres centres de recherche avec lesquels la Fondation se tiendra en relation ; -
de continuer les recherches entreprises pour mieux connaître la pathologie concentrationnaire et ses séquelles, notamment grâce aux observations effectuées dans les établissements médicaux, et en particulier ceux créés par la F.N.D.I.R.P., pour soigner les déportés et internés ; C'est au fonctionnement des établissements créés par la F.N.D.I.R.P. que l'UMIF (Union des Mutuelles d'Ile de France) coopère depuis 1986, avec tous ses moyens, afin de développer et d'étendre ces recherches sur des populations différentes subissant d'autres sortes de stress ; ces recherches constituent un apport important à l'étude des syndromes post-traumatiques de stress (P.T.S.D.: Post Traumatic Stress Disorders) survenant lors des cataclysmes, des guerres, des famines, des situations de répression, afin d'en mieux combattre les effets ; elles ont une portée générale". L'ensemble des actions de mémoire décidées par le Conseil d'Administration sont réalisées en liaison et en partenariat avec les partenaires de la Fondation et en particulier avec l'A.F.M.D. pour ce qui concernent les recherches et l'éducation populaire. Article 2 : L'A.F.M.D. a été créée le 2 février 1996 à l'initiative de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation afin de conduire sur le terrain les actions de mémoire telles que définies à l'article 1 de la présente convention, au lieu et place des adhérents que la loi ne permet pas à la Fondation d'avoir. La mission impartie à l'A.F.M.D. (article 2 de ses statuts) précise que : -
"cette association a pour but de contribuer, par tous les moyens possibles, au développement et à la réalisation des objectifs de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Elle regroupe toutes les personnes physiques et morales qui souhaitent agir pour assurer la pérennité, l'enrichissement et la transmission de la mémoire de la Déportation et de l'Internement, dans le respect plein et entier des buts de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. -
L'association a également pour objet de -
combattre les crimes contre l'humanité ou les crimes de guerre, -
défendre les intérêts moraux et l'honneur de la Déportation, de l'Internement et de la Résistance ainsi que ceux des déportés, des internés, des résistants, des disparus dans les camps et de leurs familles, -
lutter contre les négationnistes et les falsificateurs de l'histoire, -
assister les victimes de discriminations fondées sur leur origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse, et les victimes d'actions menées par les négationnistes et les falsificateurs de l'histoire, -
combattre le racisme et l'antisémitisme, -
lutter contre toute résurgence du nazisme et toute idéologie prônant l'intolérance et la discrimination raciale ou religieuse". Article 3 : la Fondation est donc l'autorité morale ayant en charge de conduire la politique de mémoire de la Déportation et de l'Internement, l'A.F.M.D. contribue à traduire cette politique sur le terrain. Article 4 : la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et l'Association des Amis de la Fondation sont donc indissolublement liées dans la poursuite des mêmes objectifs. Chacune des deux parties informera l'autre des initiatives qu'elle sera amenée à prendre pour la réalisation des objectifs déterminés dans les articles précédents. -
La Fondation associe l'A.F.M.D. à la conception et à la réalisation de chacun de ses projets, et réciproquement. En particulier, compte tenu à la fois des motifs pour lesquels elle a été créée, de l'autorisation qui lui a été accordée par la Fondation d'utiliser son logo, et de son titre même, l'A.F.M.D. s'interdit de prendre quelqu'initiative que ce soit qui pourrait porter préjudice à l'action de la Fondation en particulier dans les domaines dans lesquels elle est pilote sur le plan national. Article 5 : les modalités d'application de cette convention concernent en particulier la participation à toutes les réunions de Bureau (sauf exceptions liées à l'ordre du jour) et de Conseil d'Administration, de représentants de l'autre partie aux fins de coordination des actions des deux parties. La présente convention vise aussi toutes les formes de coopération constantes ou ponctuelles sur des objectifs communs. C'est dans l'application de ces principes que se concrétisera le slogan :"adhérer à l'A.F.M.D, c'est soutenir l'action de la Fondation". |